Église ou secte ?

Église ou secte ?

Père Jacques LEFEBVRE*

Introduction

A) Une question posée

Dans un contexte de multiplication des groupes religieux, chacun cherche à s’identifier, et il n’est pas toujours facile d’y voir clair. « On les appelle sectes », titrait une revue, faisant porter à l’opinion publique la responsabilité d’une étiquette qui devient tellement péjorative que plus un groupe ne l’accepte. La qualité d’Eglise entraîne, en revanche, une respectabilité et même le bénéfice d’une certaine reconnaissance de fait (aumôneries, affectataires) malgré la séparation des Eglises et de l’Etat.

Fait nouveau, des communautés d’Eglise sont déclarées comme sectes dans le rapport parlementaire (1996) avec toutes les conséquences qui en découlent, et divers « nouveaux mouvements religieux » cherchent à acquérir le titre et le statut d’Eglise, comme par exemple la scientologie (cf . le libellé des créations d’associations 1901 au J.O. en 1996).

Il n’y a pas de définition juridique, ni d’appellation contrôlée, ni de monopole de tel ou tel signe. Quels seront nos critères?

B) Critères insuffisants

i) Le nombre

C’est toujours une société ou un groupe majoritaire qui en désigne un autre comme secte, mais dans quel espace, avec quelle histoire? Germe ou organe témoin (la « Petite Eglise »)?

Une Eglise est-elle seulement une secte qui a réussi, quantitativement?

ii) La dissidence

C’est la tonalité ancienne du mot « secte » (Bossuet, J.-J. Rousseau) et une étymologie possible, mais tous les schismes ne donnent pas des sectes.

Selon ces critères, l’Eglise chrétienne primitive ne pouvait être qu’une secte aux yeux des juifs, « ainsi Tertullus accusant Paul devant le gouverneur Félix: Cet homme est une peste, il provoque des émeutes parmi tous les juifs du monde. C’est un chef de file de la secte des Nazaréens. » (Ac 24:5)

Paul lui-même relève le gant: « Je suis au service du Dieu de nos pères selon la Voie qu’eux qualifient de secte. » (Ac 24:14)

Le mot n’avait d’ailleurs pas un sens aussi péjoratif qu’aujourd’hui. Il désignait aussi bien la secte – le parti – des pharisiens ou des sadducéens.

La réflexion reste telle, même si les groupes concernés se parent de quelque exotisme. Ainsi les Amish, communauté et non pas secte, malgré l’apparence et la réputation, selon le slogan du Canada Dry[1] .

C) Le rapport parlementaire

Parmi les indices permettant de supposer l’éventuelle réalité de soupçons conduisant à qualifier de secte un mouvement se présentant comme religieux, elle (la commission) a retenu, faisant siens, les critères utilisés par les Renseignements généraux… :

  • la déstabilisation mentale;
  • le caractère exorbitant des exigences financières;
  • la rupture induite avec l’environnement d’origine;
  • les atteintes à l’intégrité physique;
  • l’embrigadement des enfants;
  • le discours plus ou moins antisocial;
  • les troubles à l’ordre public;
  • l’importance des démêlés judiciaires;
  • l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels;
  • les tentatives d’infiltration des Pouvoirs publics[2] .

Plusieurs de ces critères peuvent, aux yeux d’un incroyant, s’appliquer à différents traits des Eglises chrétiennes: foi au Ressuscité, vie monastique, jeûnes, mouvements confessionnels des jeunes…

Des tendances sectaires peuvent être plus ou moins prononcées dans un groupe – à dénoncer certes, où qu’elles se trouvent – mais on voit la prudence nécessaire dans la mise en oeuvre de repères, à utiliser de préférence en faisceau pour cerner la physionomie d’un groupe. Cherchons ces repères selon une grille qui veut toucher à l’origine des déviances possibles, d’après le pouvoir, le savoir et l’avoir.

I. Le pouvoir

On sait tout l’éventail des cas de figure dans l’ordre politique: de l’anarchie à la dictature, en passant par différents types de démocratie ou de monarchie.

Sans vouloir décalquer, on sait aussi tout l’éventail des formes d’autorité dans les Eglises chrétiennes: Assemblées de frères, système presbytérien synodal, épiscopat. Chaque Eglise a tendance à valoriser l’une ou l’autre des trois dimensions du ministère proposées par le Conseil oecuménique des Eglises dans son texte de convergence de la foi[3] . Et dans les sectes?

Questions à se poser sur le fonctionnement du pouvoir dans un groupe religieux:

A) Qui l’exerce?

  • Une personne seule? Le gourou dans son groupe, guru au sens dévié pris au français, de « lourd » à écrasant. La référence unique et indiscutable, qu’on craint, qu’on vénère, qu’on aime?
  • Un couple, une famille, un groupe uni? Un « collège central » anonyme, « l’esclave fidèle et prudent », derrière lequel se profilent néanmoins toujours des personnes.
  • Pouvoir repérable ou occulté? Ce dernier rend la contestation plus difficile, et on connaît la volonté d’éloignement géographique de certains « gourous ».
  • Le pouvoir exercé est-il défini par une coutume, un statut, ou purement personnel ?

B) D’où vient le pouvoir?

– Reçu? Par acclamation, élection, tirage au sort? Par l’ancienneté, l’hérédité?

  • Délégué ou reconnu par une autre autorité?
  • En fonction d’une compétence, aptitude, formation?
  • Attribué par la personne elle-même, autoproclamé, que le leader se donne, en fonction d’une intuition particulière (fondateurs), d’un don personnel (fluides guérisseurs), de visions ou révélations personnelles, prophétiques, vraies ou supposées?

Quelles sont la légitimité et les limites d’un pouvoir de droit divin? Des débordements sont possibles, des dérives dans le sens de l’oppression: j’étouffe mais je me crois forcé d’obéir.

Notons que la complicité des adeptes renforce le pouvoir: « Dites-moi ce qu’il faut que je fasse… » En ce sens, on ne naît pas gourou, on le devient.

C) Sur qui s’exerce le pouvoir?

Directement sur tout le groupe, ou par délégation? Quel est son champ d’exercice?

La distribution canonique du for externe et du for interne est ici précieuse pour ne pas mélanger les genres, marche d’un groupe et conscience d’un chacun. Cette distinction mise en oeuvre est une garantie contre des abus de pouvoir. A l’inverse, on peut s’interroger sur l’application de « principes divins » dans la vie des couples, pour les créer ou les casser. Le bien-fondé de la séparation des pouvoirs (législatif, judiciaire…) et de leur articulation est aussi reconnu par la société civile. Les Eglises cherchent à le respecter. Un évêque dénonce la dérive sectaire d’un de ses prêtres: « Il s’arroge la direction des âmes et des deux communautés qu’il a rassemblées, d’où des abus qui se sont glissés dans l’exercice de la fonction qu’il s’est donnée lui-même. »

  • Les exigences morales sont-elles les mêmes pour le maître et les disciples?
  • Les enfants ont-ils leur place dans leur famille, ou seulement dans le groupe?

D) Quel contrôle possible?

Y a-t-il un partage de fait du pouvoir? Par des conseils, par la référence à des instances diverses? Cf. François d’Assise faisant reconnaître sa règle au pape Innocent III. Quelle possibilité de s’exprimer librement pour l’inférieur? Quel recours devant un contentieux ?

Dans la durée: le pouvoir est-il pour un temps déterminé? A vie? Dans quelles conditions pour sa maintenance ou sa succession? Comment se gère le passage, après les prophètes ou les pionniers? Y a-t-il des écrits de référence, qui précèdent le pouvoir et auxquels il se soumet? A leur tour, de qui émanent-ils?

E) Des cas à observer

i) Un monastère

Un ex-moine peut y voir un aspect sectaire: j’ai été « vocationné » par un recruteur habile, zombifié par les exercices, sous la coupe d’un père abbé élu à vie. Bref, « prisonnier de Dieu ». Enfin « j’ai quitté l’organisation ».

Peut-on dire aussi que la règle de saint Benoît met de sérieux garde-fous, notamment quant au partage de l’autorité? Si le père abbé « tient la place du Christ » (mais c’est dit aussi de l’hôte ou du frère malade), « tous les moines doivent être convoqués au conseil… les frères donneront leur avis en toute humilité » (Règle 3,3) et surtout que l’abbé « observe en tout point la présente règle » (64,20). Notons encore la pratique d’une visite canonique tous les trois ans.

ii) Comment fonctionne l’autorité

  • d’un pasteur dans une Eglise congrégationaliste;
  • d’un évêque, de l’évêque de Rome;
  • d’un leader charismatique dans sa communauté…

II. Le savoir

Il s’agit du savoir religieux – ou pseudo-religieux – propre à un groupe. On pourrait aussi l’appeler la « doctrine », en sachant que c’est un mot qui prend aujourd’hui la connotation péjorative de « doctrinaire », d’attachement étroit et enfermant, suite d’un endoctrinement.

C’est elle pourtant qui va permettre d’identifier, de qualifier les nouveaux mouvements religieux, de comprendre les motivations et les comportements des adeptes, et l’on ne peut l’ignorer, même sous prétexte d’une approche neutre, non confessionnelle.

Là encore, posons-nous quelques questions.

A) Qui est la source du savoir? Ou qui le détient?

Y a-t-il blocage entre celui qui commande et celui qui sait? Par charisme ou expérience personnelle, par consensus d’un groupe directeur?

Le savoir individuel se situe-t-il dans une tradition?

La connaissance deviendrait-elle moyen de pouvoir (scribes, exégètes)?

Quelle est la liberté des théologiens? Rappelons-nous l’indépendance du prophète et du roi dans la Bible.

Y a-t-il un savoir secret, réservé à des invités, avec vocabulaire et rites propres, ou l’accès aux sources est-il ouvert à tous? Même si une discipline de l’arcane a pu jouer, temporairement, pour les catéchumènes, les Eglises veulent que leur message soit accessible à qui le veut, que leur message de salut soit universel.

B) Le contenu du message

Est-il présenté comme une connaissance totale et sans faille, message unique et ultime de salut (« hors de l’arche, pas de salut ») ou respecte-t-il le mystère du monde, sans prétendre tout expliquer de l’homme et de Dieu, de manière simpliste?

Face au monde, le message induit-il des manières de penser et de vivre en rupture brutale en de nombreux domaines (médical, vie sexuelle…)? C’est la tentation de repli, de fanatisme, avec filtrage de l’information: bibliothèque sélective, refus des médias, enfermement dans la pensée d’un seul auteur, même prétendument ouvert.

Quelles sont, par exemple, les conséquences de l’enseignement de tel groupe sur « le monde » gisant sous le pouvoir de Satan? N’implique-t-il pas un comportement de méfiance pour ce qui n’émane pas du groupe, créateur de bien des difficultés?

Les Eglises s’efforcent à « l’inculturation », au dialogue avec les connaissances de leur temps (science, histoire…), quitte à avoir une foi plus complexe et difficile, et même des moments de crise face à « la communauté scientifique internationale ». Par exemple, dans la question du créationnisme et de l’évolution.

Notons que des manifestations de piété débridées dans des Eglises se rapprochent du phénomène « sectes »: révélations privées absolutisées, messages en direct, etc., et demandent à être discernées.

On pourrait aussi comparer l’utilisation de l’Apocalypse dans des sectes ou dans des groupes oecuméniques: quelle manipulation par la peur ou quelle intelligence raisonnée de la foi?

Des convictions fortes s’exprimeront-elles à travers une confession de foi? La mise par écrit permet au moins le regard critique. Ainsi peut-on analyser le « Credo » de la scientologie:

Nous, de l’Eglise, croyons que tous les hommes… ont des droits inaliénables à l’exercice de leurs propres pratiques religieuses… à concevoir, choisir, assister et protéger leurs propres organisations, églises et gouvernements…

C) Comment circule le savoir?

i) A l’intérieur du groupe

Sans aller jusqu’au viol psychique ou à la manipulation mentale, les méthodes de « persuasion clandestine » sont nombreuses, aboutissant souvent à une adhésion rapide. Le langage codé construit un mur invisible avec le monde. La culpabilisation empêche toute remise en question, alors que de nouveaux grades à obtenir tendent l’intérêt.

En Eglise, la proposition sera plus large, plus lâche aussi, avec des approches variées, avec du temps donné à la réflexion pour un engagement libre. La durée des cheminements est souvent plus ample. Notons qu’une Eglise peut avoir un champ de savoir très ouvert, avec un blocage sur tel ou tel point: la mariologie par exemple.

Mais un détail est noyé dans l’ensemble: ainsi le « 54e  » s’apercevant de la fraude de l’épée électrifiée de Di Mambro, et restant quand même un temps dans le groupe.

ii) A l’extérieur du groupe

Les nouveaux mouvements religieux vivant d’abord par la conversion d’adultes, ils seront souvent marqués par leur prosélytisme, ouvert ou à travers des masques, éducatifs, médicaux, culturels. Ce sont toujours des personnes qui sont visées.

Les Eglises historiques, multitudinistes, seront plus marquées par la tentation des majoritaires, mais accompagnent leur annonce par un souci de dialogue -dialogue oecuménique, de groupe à groupe. C’est l’attitude précisée par le groupe des Dombes dans sa réflexion « pour la conversion des Eglises »[4] , pour une émulation dans la conversion réciproque.

III. L’avoir

C’est l’aspect des sectes le plus facilement reconnu, dénoncé et combattu par la législation et les Pouvoirs publics. Eglises et sectes ont également besoin d’argent, mais là aussi des questions peuvent se poser:

D’où vient l’argent?

Du travail . Notamment dans des communautés plus ou moins auto suffisantes: monastères, béthels, etc. Même là le Code du travail a sa place: association sans but lucratif, ou SARL? Bénévoles ou salariés? Travail intensif, prolongé? Avec quelle couverture sociale? Quelle relation établit l’argent? Contrat de salariés? Quelle dépendance de permanents par rapport aux parrainages?

  • De la prestation de services : honoraires paramédicaux, exorcismes… Quel est le coût de la formation, des cours? L’électromètre…
  • Dons et legs , selon la législation. Dons des disciples, dot, dîme. Avec insistance? L’intérêt du groupe ne passe-t-il pas avant la prudence à l’égard des personnes? L’équilibre familial est-il respecté? et l’avenir? « Le caractère exorbitant des exigences financières » frise l’exploitation.

Par qui l’argent est-il géré? Quelle transparence? Où va l’argent? Pour quoi faire? Pour le groupe seul? Pour qui et pour quoi fonctionne le groupe? Y a-t-il une dimension humanitaire?

IV. Fonctionnement des groupes

Les points cités, ces tendances plus ou moins sectaires, induisent différents comportements du groupe, différentes attitudes des personnes, qu’on pourrait observer au détail:

  • A l’intérieur du groupe: relation de type fusionnel, ou distance possible, avec différents degrés d’appartenance ou d’intégration?
  • Y a-t-il diversité de situations, le choix étant laissé à l’appréciation de chacun?

Dans la relation à l’extérieur: les mouvements d’entrée dans le groupe; avec quelle maturation? Les mouvements de sortie, volontaires ou par exclusion. La liberté d’aller et venir, de communiquer. La possibilité de couples mixtes durables.

Mais convictions fortes et engagements radicaux ne doivent pas devenir un caractère propre aux sectes. Toute religion les connaît. C’est leur relation au monde ambiant – à une époque donnée – qui permet de les qualifier comme inclinant vers le sectaire ou vers l’ecclésial.

Conclusion

A) Des glissements

Les nouveaux mouvements religieux naissent, changent, meurent, parfois très rapidement. Il est bon d’observer leurs évolutions.

i) D’ecclésial à sectaire

  • Un exemple célèbre: le groupe de Saint-Erme[5] . Passage d’une aumônerie de lycée chaleureuse à un groupe « Charles de Foucauld », puis à un charismatisme échevelé. Rupture avec les familles. Interprétations apocalyptiques. Rupture avec l’Eglise. Débandade.
  • Danger des intégrismes: les seuls purs, les seuls vrais.
    « Nous étions des milliers dans la ligue, eh bien! Notre Seigneur m’a dit: « Laisse tout ce monde, fais une phalange! Il n’y en aura peut-être que 400, mais ce sera des vrais… L’an 2000 ne passera pas que tout soit accompli. »[6]
  • Des communautés d’Eglise ont nécessité des coups d’arrêt (Sainte-Croix de Grenoble – Théophanie), des démissions de leaders. D’autres posent question quant au mode d’exercice de l’autorité. Autant de questions à gérer par les Eglises pour éviter des dérapages, et lancées aussi dans le grand public, sans même de point d’interrogation[7] . Difficulté des franges…

ii) De sectaire à ecclésial

De par la durée dans l’histoire, l’augmentation du nombre de fidèles, la rencontre de cultures différentes: les mormons. Des signes d’évolution chez les témoins de Jéhovah, en France :

  • dialogue au Colloque juridique de 1993 aboutissant au non emprisonnement des insoumis;
  • exposition sur leur histoire pendant la guerre;
  • retour d’intérêt pour leur fondateur, Russell, et prudence accrue sur les dates des annonces « prophétiques »;
  • nouveau style de parutions maniant l’humour;
  • difficultés grandissantes de leur ministère.

Mais se durcissant aussi, des blocages face au refus des transfusions sanguines, face aux théories de l’évolution. Des glissements peuvent aussi se faire de sectaire à simplement associatif.

B) Retour à l’histoire

En conclusion, une aventure du temps de nos sources peut encore nous éclairer, celle du groupe johannique, qui n’est pas sans faire penser à quelques tendances très particulières dans ses caractéristiques[8] .

  • « Un sentiment identitaire fortement affirmé » à partir du fondateur. C’est « la communauté du disciple bien-aimé » (Brown, Lecto divina ,1983). Ce disciple a mission d’attester l’événement du salut, comme son meilleur témoin (Jn 19:35; 20: 8; 21:7) quitte à jeter quelque discrédit sur Pierre et les Douze.
  • Une conception élitiste du groupe, vu comme une sélection des meilleurs plutôt que comme un rassemblement (Jn 6), d’où une ecclésiologie de crise, de tri.
  • Une hostilité à l’égard du « monde », une condamnation des ennemis de l’extérieur, pas « des nôtres », taxés d’antichrists (1 Jn 2:18-19).
  • Heureusement, tardivement (Jn 21), cette communauté se rallie à la grande Eglise, reconnaissant à Pierre, malgré sa fragilité, une autorité fondée sur la valeur première du groupe: l’amour. Du coup, la théologie élaborée dans la communauté johannique est intégrée dans le Canon des Ecritures. Une secte qui a réussi?

« Jésus a fait encore bien d’autres choses: si on les écrivait une à une, le monde entier ne pourrait, je pense, contenir les livres qu’on écrirait. » (Jn 21:25).


* Le Père J. Lefebvre est vicaire épiscopal à Poitiers et membre de l’Equipe pastorale nationale et nouveaux courants religieux.

[1 ] Comparaison tirée de F. Lovsky, Vingt lettres aux chrétiens sur les sectes (Paris: Desclée de Brouwer, 1995), 134.

[2 ] Les sectes en France (Paris: Assemblée nationale, rapport n° 2468, 1996), 13.

[3 ] Baptême, Eucharistie, Ministère (Presses de Taizé: Centurion, 1982), § 26 et 27.

[4 ] Pour la conversion des Eglises (Presses de Taizé: Centurion, 1991).

[5 ] O. Braconnier, Radiographie d’une secte au-dessus de tout soupçon (Paris: Cerf, 1982).

[6 ] CRC, cité dans B. Fillaire, Le grand décervelage (Paris: Plon, 1993).

[7 ] Th. Baffoy, A. Delestre, J.-P. Sauzet, Les naufragés de l’Esprit. des sectes dans l’Eglise catholique (Seuil, 1996).

[8 ] Y. M. Blanchard, « Quatrième évangile et communautés nouvelles », in L’Année canonique , XXXVI (1993).

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