On le savait malade, très affaibli. Roger Barilier nous a quittés le 14 février 2005.
Il était né dans un village de la campagne vaudoise, en 1914. Après ses études à la Faculté de théologie de Lausanne, il a travaillé deux ans en France: à Montpellier, comme aumônier de jeunesse, puis à Bordeaux, comme pasteur suffragant.
Consacré à Lausanne en 1939, il a servi successivement trois paroisses du canton de Vaud: Villarzel, Vufflens-la-Ville et Saint-Jean, à Lausanne.
Grand travailleur, il a été à la fois théologien réformé soucieux de cohérence, prédicateur convainquant et bon connaisseur de la liturgie. On lui doit des pièces de théâtre, des ouvrages théologiques, de très nombreux articles, des répons et des hymnes, dont plusieurs figurent dans Psaumes et cantiques.
Ce sont les problèmes éthiques qui ont suscité particulièrement son intérêt. On se souvient de ses chroniques régulières dans la Nouvelle Revue de Lausanne, où il exprimait sa pensée lucide et exigeante concernant la société, la foi et l’Eglise.
Il a collaboré à La Revue réformée et il s’est montré un ami fidèle de la Faculté de théologie réformée d’Aix-en-Provence. Il a accompli un important travail, d’abord avec Pierre Marcel, de la Société calviniste de France, ensuite avec les Editions Kerygma, en vue de la publication, en français modernisé, des Commentaires du Nouveau Testament de Jean Calvin.
Au nom de tous ceux qui l’ont connu et qui ont bénéficié de son rayonnement, nous assurons Madame Barilier et sa famille de notre prière et de notre amitié.
G. Besse
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