Péché collectif et responsabilité collective
Frédéric de CONINCK*
L’idée de péché collectif nous est, sans doute, moins facilement compréhensible qu’aux temps bibliques. Nous sommes pétris d’individualisme, et il nous est pénible d’envisager que nous puissions être solidaires, dans le mal, de nos concitoyens. Nous avons, dès lors, tendance à sauter par-dessus les passages bibliques qui évoquent une telle notion. L’Ancien Testament dénonce, à maintes reprises, le péché du peuple d’Israël dans son entier. Mais, dira-t-on, le Nouveau Testament innove et met en avant un appel individuel. Aussi vais-je m’attacher à mettre en évidence des exemples tirés du Nouveau Testament.
I. Les personnages collectifs dans le Nouveau Testament
Jésus apostrophe des villes qui semblent faire bloc dans leur refus d’écouter l’Evangile.
Il se mit à invectiver les villes qui avaient vu ses plus nombreux miracles mais n’avaient pas fait pénitence: « Malheur à toi, Chorazin! Malheur à toi, Bethsaïda! Car si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que, sous le sac et dans la cendre, elles se seraient repenties. Aussi bien, je vous le dis, pour Tyr et Sidon, au jour du jugement, il y aura moins de rigueur que pour vous. Et toi, Capharna¸m, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel? Jusqu’à l’Hadès tu descendras. Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. Aussi bien, je vous le dis, pour le pays de Sodome il y aura moins de rigueur, au jour du jugement, que pour toi. »1
Lorsque Jésus envoie ses disciples en mission, il leur demande de s’adresser, non pas tant aux individus un par un, mais aux maisons et aux villes2. Les personnes regroupées dans les maisons (le cercle social de base, à l’époque) les accueillent ou les rejettent, de même que des cités entières peuvent les écouter ou les mépriser.
On connaît aussi les invectives que Jésus adresse aux pharisiens et aux scribes en Matthieu 23. Il considère que ces groupes sociaux présentent une attitude suffisamment homogène pour qu’il puisse leur adresser un message unique. A un autre moment, il refuse de faire un miracle en adressant des reproches à une génération entière: il parle de « génération mauvaise et adultère »3.
Prêtons-nous, d’autre part, assez attention aux destinataires des épîtres de Paul? Il s’agit souvent d’Eglises entières. Et, lorsque Paul leur adresse des reproches, il considère que leurs membres sont solidaires dans leurs erreurs: « ï Galates sans intelligence, qui vous a ensorcelés? »4 écrit-il par exemple.
II. Les réalités invisibles et la personnification de la dimension collective de la vie sociale
Mais ceci n’est, encore, que la partie émergée de l’iceberg, car une grande partie de la réflexion des auteurs du Nouveau Testament sur la dimension collective du mal passe inaperçue à nos yeux pour des questions de vocabulaire. En lisant l’Apocalypse, on peut, me semble-t-il, faire le pont entre le vocabulaire de cette époque et le nôtre. Jean, au début de ses visions, entend une voix qui lui dit: « Ce que tu vois, écris-le dans un livre pour l’envoyer aux sept Eglises: à Ephèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée. »5 Mais ensuite, et régulièrement, les lettres ne sont pas adressées aux Eglises, mais aux anges qui les représentent6. Il semble y avoir, de quelque manière, une équivalence entre les Eglises en tant que groupes et les anges auxquels on écrit. La voix de la vision inaugurale le suggère sans le dire explicitement: « Quant au mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite et des sept candélabres d’or, le voici: les sept étoiles sont les anges des sept Eglises; et les sept candélabres sont les sept Eglises. »7 On a l’impression, en lisant les lettres, que le comportement collectif de l’Eglise est personnifié sous la forme d’un ange8.
Cette démarche de personnification d’un comportement collectif, en l’attribuant à un être invisible, me semble assez générale à l’époque, et on en retrouve la trace à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament. Voici, à titre d’illustration, une histoire: Un jour, dans un bureau, le chef de bureau est convoqué par le chef de service, qui lui adresse des reproches injustifiés. Le chef de bureau revient dans son bureau et, énervé, « passe un savon » à un subordonné pour une broutille. Le subordonné, perturbé par ce « savon » démesuré, sort dans la rue et bouscule quelqu’un qu’il s’empresse d’accabler d’injures. Cette personne bousculée monte dans sa voiture et, sitôt que quelqu’un devant elle fait une faute de conduite minime, klaxonne bruyamment. Le conducteur victime de cet accès de mauvaise humeur rentre chez lui et provoque une scène de ménage avec sa femme. Cette dernière, à son tour, donne une bonne fessée au premier enfant qui passe dans son champ visuel.
Nous voyons bien que quelque chose s’est transmis d’une personne à l’autre. Pour rendre compte de la situation, nous ne pouvons pas la réduire à des décisions individuelles. Nous emploierons à notre tour une personnification: nous dirons que ces personnes ont, l’une après l’autre, relayé « la violence » ou « l’injustice ». On voit bien que quelque chose passe au-dessus des individus pris un par un, quelque chose d’invisible, qui prend corps en passant d’une personne à l’autre. Il peut nous arriver, par exemple, de rejoindre un groupe ou une réunion et de nous rendre compte qu’il y règne un « bon esprit », ou, au contraire, un « mauvais esprit ». Jésus ne fait pas autre chose lorsqu’il parle de l’argent en l’appelant Mammon. Il nous invite à voir, derrière les multiples usages de l’argent, une menace commune. Toute la rhétorique de l’Apocalypse s’emploie à nous montrer que, derrière l’histoire pleine de bruit et de fureur que nous connaissons, il y a des puissances qui s’agitent. Ce n’est finalement pas très différent de parler du « pouvoir », de « l’avidité », de « l’oppression », ou de parler du « prince de ce monde », de Mamon, de « l’accusateur », de « la bête ». Dans les deux cas, on fait référence à des éléments qui dépassent l’individu, et qui pèsent sur lui, sans pour autant l’exonérer de sa responsabilité.
Quand Paul écrit aux Colossiens ou aux Ephésiens, il entre en relation avec une aire culturelle où se développent les premiers germes de ce qui deviendra le gnosticisme. Il s’adresse donc à des personnes qui considèrent que leur vie est dépendante de forces suprahumaines: les « dominations » et les « autorités ». Ces forces ont, bien sûr, un rapport avec la souffrance que ces gens endurent jour après jour, avec les autorités concrètes qu’ils côtoient, avec la domination qu’ils subissent. Mais, l’Empire romain se développant, il devient évident que tout ne se joue pas à Rome, dans la personne de l’empereur, et qu’il existe de multiples relais. Chaque fonctionnaire local brutal dépend, finalement, des « dominations ». Il est le relais de « l’oppression » en général. Paul n’hésite pas à entrer dans ce type de discours, et l’Apocalypse, une fois encore, est proche d’une telle vision des choses.
Le mot même de « monde », tel qu’il sera utilisé par Paul et par Jean, fait référence à quelque chose qui structure les conduites, beaucoup plus qu’à un lieu géographique. Paul parlera « d’éléments du monde »9. Il mettra sous ce mot ce que nous appellerions, pour notre part, des rites, des conventions, des interdits, des idéologies: toutes choses qui façonnent le comportement collectif. En voici trois exemples:
« Nous aussi, durant notre enfance, nous étions asservis aux éléments du monde (…) mais maintenant que vous avez connu Dieu ou plutôt qu’il vous a connus, comment retourner encore à ces éléments sans force ni valeur, auxquels à nouveau, comme jadis, vous voulez vous asservir? Observer des jours, des mois, des saisons, des années! »10
« Prenez garde qu’il ne se trouve quelqu’un pour vous réduire en esclavage par le vain leurre de la « philosophie » selon une tradition toute humaine, selon les éléments du monde, et non selon le Christ. »11
« Du moment que vous êtes morts avec le Christ aux éléments du monde, pourquoi vous plier à des ordonnances comme si vous viviez encore dans ce monde? Ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas, tout cela pour des choses vouées à périr par leur usage même! Voilà bien les prescriptions et doctrines des hommes! »12
Par cette série d’exemples, j’ai voulu vous convaincre que l’idée d’un péché collectif courait à travers l’ensemble du Nouveau Testament. Cela dit, les auteurs bibliques ne se sont pas contentés de poser l’existence de ces réalités collectives, ils ont aussi lié cela avec leur réflexion sur le comportement individuel. Ce sont, déclarent-ils, des réalités qui nous influencent. Tous, pour notre part, nous sommes soumis à la pression qu’exercent sur nous les différents cercles que nous fréquentons. Nous sommes membres d’une Eglise dont nous épousons les manières de faire. L’entreprise qui nous emploie a développé sa culture, son style, et ils déteignent sur nous. L’organisation de la consommation de masse structure nos choix quand nous sommes dans un hypermarché. Nous avons élu des représentants qui engagent la France entière sur la scène internationale. Nous imitons le mode de vie de nos voisins ou de nos amis. Nous assimilons les pratiques dominantes des cercles que nous fréquentons pour le bien comme pour le mal.
III. Vivre la libération du Christ dans le champ de la vie sociale
Pourtant, les auteurs du Nouveau Testament abordent toujours cette question du péché collectif pour inviter leurs lecteurs à se libérer de son emprise. Il n’y a pas, chez eux, la vision tragique d’une existence totalement construite par des forces implacables. Ils parlent sans cesse d’une libération apportée par la venue du Christ, et qui nous permet, par rapport à ces « trônes », « souverainetés », « autorités », « pouvoirs », de nous démarquer, individuellement d’abord, mais aussi communautairement, et même collectivement.
Dans l’Apocalypse, Jean appelle ses lecteurs à tenir bon. Chacun doit faire ses choix et résister à la séduction de « la bête ». Dans les épîtres aux Colossiens et aux Ephésiens, Paul déclare solennellement que le Christ a vaincu les « dominations » et les « autorités » et, qu’en conséquence, les chrétiens peuvent et doivent marcher en nouveauté de vie. On connaît également l’exhortation aux Romains:
Ne vous modelez pas sur le siècle présent, mais que le renouvellement de votre intelligence vous transforme et vous fasse discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait.13
On pourrait reprendre une par une les multiples figures du péché collectif dans le Nouveau Testament, et constater que, pour chacune, on annonce, sur un mode qui lui est propre, la libération en Jésus-Christ. On doit se souvenir, également, que le groupe des pharisiens n’est pas totalement monolithique et que Nicodème s’en désolidarise14. Marc raconte, également, que
Joseph d’Arimathée, membre notable du Sanhédrin, qui attendait lui aussi le Royaume de Dieu, s’en vint courageusement trouver Pilate et réclama le corps de Jésus15.
Bien que membre du Sanhédrin, il n’endosse pas la condamnation que celui-ci a prononcée.
Comme le dit Paul Ricoeur, dans le domaine du mal, commencer c’est continuer: c’est acquiescer à une logique dominante, l’endosser, la relayer. Le chrétien est appelé à rompre cette logique de relais successifs. Toutes les béatitudes constituent, par exemple, un appel à ne pas suivre la logique sociale dominante, qui valorise la richesse, la dureté, la joie superficielle, les arrangements, les rapports de force, les compromissions et la lutte pour la vie.
IV. Le rôle de l’Eglise en tant que groupe social
Cela dit, la conclusion des béatitudes va au-delà, me semble-t-il, d’un appel au seul individu. Quand Jésus dit: « Vous êtes le sel de la terre », puis « Vous êtes la lumière du monde », il s’adresse collectivement aux chrétiens. C’est l’Eglise, dans sa globalité, qui doit trancher sur le monde. Cet argument est pleinement développé dans l’épître aux Ephésiens. Paul y décrit, en effet, comment Dieu a construit l’Eglise autour de la mort et de la résurrection du Christ, comment il a édifié une communauté qui réunit les Juifs et les Grecs, séparés dans la société civile. Tout ceci, dit-il, « pour que les principautés et les puissances célestes aient maintenant connaissance, par le moyen de l’Eglise, de la sagesse multiple déployée par Dieu »16. Quand les apôtres exhortent, dans leurs épîtres, les Eglises en tant que groupes, quand l’Apocalypse stigmatise le comportement de telle ou telle Eglise locale, ils veulent qu’elles soient à la hauteur de leur vocation: être des groupes qui tranchent, collectivement, sur la société environnante. Ceci me rappelle également la parole de Jésus, après qu’il eut lavé les pieds à ses disciples:
Je vous donne un commandement nouveau: vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l’amour les uns pour les autres.17
Tous les commandements qui se déclinent sur le mode « les uns… les autres », font référence, d’ailleurs, au fonctionnement de l’Eglise en tant que groupe. Et ce fonctionnement fait partie intégrante du projet de Dieu18. Nous avons, en tant qu’Eglise locale, en tant qu’union d’Eglises et en tant qu’Eglises chrétiennes dans leur ensemble, la responsabilité de former un corps social construit sur l’amour, l’attention, le respect, réciproques.
V. Et finalement: notre responsabilité dans la société globale
Mais le projet de Dieu va, au-delà de l’Eglise, jusqu’à la société dans son ensemble. Le thème récurrent des rois de la terre dans l’Apocalypse nous y rend sensibles. Jésus y est appelé « le Prince des rois de la terre »19. Ce titre n’est pas anodin car, dans le cadre de tous les combats que l’Apocalypse nous relate, il indique qu’il importe au Christ de garder la haute main sur les pouvoirs politiques en place20. La cible du message de l’Apocalypse n’est ni purement intimiste, ni purement communautaire. « Il te faut, dit-on à Jean, prophétiser sur une foule de peuples, de nations, de langues et de rois. »21 Barnabas qui doit rencontrer Paul, nouveau converti, entend une parole analogue: « Cet homme est un instrument que je me suis choisi pour répondre de mon nom devant les nations païennes, les rois et les Israélites. »22 Au terme de l’histoire, « les rois de la terre apporteront leur gloire dans la Jérusalem céleste »23. Au reste, Jésus lui-même a dit être « plus que Salomon »24.
S’il est clair que des cités seront jugées, que les « trône » et les « souverainetés » devront s’incliner devant le Christ, que les rois se prosterneront devant l’Agneau, alors notre responsabilité n’est ni simplement individuelle, ni purement communautaire, elle s’étend à notre statut de citoyen dans notre pays, et même de citoyen du monde. Nous ne pouvons nous laver les mains, ni des rapports économiques « Nord-Sud », ni de l’exclusion, ni du racisme ou du nationalisme.
Mais Jésus s’est-il adressé à un acteur politique, à quelqu’un qui pouvait peser sur l’événement? Assurément oui. En dehors de Pilate, il a dialogué avec un acteur de premier plan: la foule25. A une époque où il n’y a ni journaux ni télévision, la foule sert de caisse de résonance, d’opinion publique ambulante. Les nouvelles y volent de bouche en bouche. Un mécontentement dégénère rapidement en émeute. Au Ier siècle, les Romains ont dû réprimer brutalement plusieurs émeutes qui menaçaient directement tel ou tel plénipotentiaire. La multiplication des pains ou l’entrée de Jésus à Jérusalem le jour des Rameaux provoquent des débuts d’émeute. Et c’est la foule qui prononce l’ultime condamnation contre Jésus.
En conclusion: un projet de vie qui concerne notre vie sociale dans toutes ses dimensions
Ainsi l’ensemble du Nouveau Testament dénonce le péché individuel, le péché de groupes sociaux ou d’Eglises locales, le péché des puissants et le péché des nations. Il met en avant les structures sociales qui travaillent à la destruction, à la mort, à l’oppression. Il combat les idéologies, les coutumes, les rites qui emprisonnent l’homme. La victoire de Jésus-Christ, à travers sa mort et sa résurrection, traverse tous les cercles sociaux, toutes les structures qui encadrent notre vie. C’est pourquoi nous sommes responsables: responsables de vivre une vie différente au milieu du conformisme égoïste ambiant, responsables de construire des vies d’Eglise qui soient des lumières pour nos contemporains, responsables d’agir pour que nos sociétés manifestent « la justice, la miséricorde et la fidélité. »26 Sinon nous ne sommes plus qu’un sel sans saveur
* F. de Coninck est chercheur au CNRS et auteur de Ethique chrétienne et sociologie (Méry-sur-Oise: Sator, 1992).
1 Mt 11:20-24.
2 Lc 10:1-12.
3 Mt 12:39.
4 Ga 3:1.
5 Ap 1:11.
6 Ap 2:1, 2:8, 2:12, 2:18, 3:1, 3:7, 3:14.
7 Ap 1:20.
8 Bien sûr, on pourrait considérer que l’ange de chaque Eglise est tout simplement son envoyé (au sens premier de aggelos) et qu’il sert de facteur. Mais cela me semble rester en retrait par rapport à la culture de l’époque et la signification qu’elle met sous le mot d’ange. En outre, la rhétorique même du texte de l’Apocalypse appelle à aller plus loin, puisqu’on prend l’ange lui-même à partie, en le tutoyant, au lieu de faire référence à un « vous » collectif, comme il serait naturel si on s’adressait à une Eglise.
9 Ga 4:3 et 9; Col 2:8 et 20.
10 Ga 4:3, 9, 10.
11 Col 2:8.
12 Col 2:20-22.
13 Rm 12:2.
14 Jn 7:50, 19:38-39.
15 Mc 15:43.
16 Ep 3:10.
17 Jn 13:34-35.
18 Les références pullulent : Mc 9:50, Jn 13:14, 13:34-35, 15:12, 15:17, Rm 12:5, 12:10, 12:16, 14:13, 14:19, 15:5, 15:7, 16:16; I Co 11:33, 12:25, 16:20; II Co 13:12; Ga 5:13, 5:15, 5:26, 6:2; Ep 4:2, 4:25, 4:32, 5:21; Ph 2:3 (la plupart des traductions gomment la dimension de réciprocité de ce verset); Col 3:9, 3:13: I Th 3:12, 4:9, 4:18, 5:15; II Th 1:3; Hé 10:24; Jc 4:11, 5:9, 5:16; I Pi 1:22, 4:9-10, 5:5, 5:14; I Jn 1:7, 3:11, 3:23, 4:7, 4:11; II Jn 5. Leur nombre même devrait nous rendre attentifs à cet aspect de la foi.
19 Ap 1:5.
20 Cf. cette notation: « Ils mèneront campagne contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois. » (Ap 17:14)
21 Ap 10:11.
22 Ap 9:15.
23 Ap 21:24.
24 Lc 11:31.
25 Il serait trop long de le détailler ici, les appels à la clémence que l’on trouve dans les épîtres, à l’adresse des maîtres d’esclaves, sont porteurs d’un poids politique qu’il nous est difficile d’imaginer aujourd’hui. Dans des sociétés structurées autour des rapports d’interconnaissance, l’exemple de tel ou tel pèse lourdement sur son entourage. C’est ainsi que Sénèque, voulant travailler à l’éducation politique du jeune Néron, construira le traité De la Clémence.
26 Mt 23:23.