La doctrine du Saint-Esprit :
Un regard sur les recherches récentes
Gérald BRAY*
On a souvent dit que le Saint-Esprit est la « personne oubliée » de la Trinité et certains, malgré l’arrivée du renouveau charismatique, estiment qu’il en est encore ainsi. Pourtant, l’un des principaux théologiens de ce mouvement a suggéré que c’est désormais Dieu le Père qui l’est[1]. Cependant, il suffit de passer en revue les ouvrages théologiques publiés depuis quelques années pour comprendre que même si le Saint-Esprit n’est plus « oublié », il est encore loin de retenir autant l’attention que le Fils ou même le Père, si l’on peut considérer que les livres traitant du théisme ont quelque rapport avec la première personne de la divinité. Laissant de côté les ouvrages qui traitent des dons spirituels, qui s’intéressent plus aux dons eux-mêmes qu’à celui qui les accorde, il n’y a eu qu’une vingtaine d’études théologiques sérieuses sur le Saint-Esprit au cours des années 80, et peu d’entre elles émanent des milieux dits « charismatiques ».
Les ouvrages qui traitent du Saint-Esprit se divisent spontanément en deux catégories: ceux qui traitent de sa personne et ceux qui considèrent son oeuvre. Il en est ainsi depuis la Réforme et, jusqu’à une époque récente, les ouvrages faisant partie de la seconde catégorie ont été bien plus nombreux que ceux de la première. Dans certaines encyclopédies théologiques, la personne du Saint-Esprit est toujours l’objet d’une présentation superficielle, bien qu’il y ait presque autant de problèmes et de difficultés la concernant que le Fils. Depuis peu, cette situation a quelque peu évolué, et le débat sur la personne du Saint-Esprit commence à occuper une place plus importante dans la pensée théologique.
Toutefois, il est rare qu’un ouvrage ait pour thème exclusif la personne du Saint-Esprit. Aussi convient-il mieux de classer les ouvrages récents selon l’appartenance confessionnelle de leurs auteurs, plutôt que selon les thèmes traités. Cette façon de classer est d’autant plus pertinente que les désaccords entre les principales Eglises chrétiennes ont souvent tourné autour des questions de pneumatologie. L’Eglise d’Occident et l’Eglise d’Orient se sont divisées sur la question du rapport entre le Saint-Esprit et le Fils dans la Trinité, alors que protestants et catholiques romains se sont séparés sur un certain nombre de questions liées à l’oeuvre du Saint-Esprit dans l’Eglise et dans le monde. Il faut donc s’attendre à ce que les recherches dans ce domaine aient une coloration confessionnelle qu’on ne trouve pas au même degré pour la christologie, par exemple.
I. La pneumatologie des catholiques romains
Bien souvent les protestants pensent que les catholiques romains ont une faible pneumatologie, allant même jusqu’à suggérer qu’ils prennent Marie pour la troisième personne de la Trinité et le pape pour son suppléant sur la terre. Lors du dialogue oecuménique, les catholiques ont été très sensibles à ces accusations et deux ou trois ouvrages importants ont été publiés afin de bien préciser la pneumatologie catholique. Dans ce domaine aussi, le mouvement charismatique a joué un grand rôle, puisque c’est à l’intérieur de l’Eglise Catholique que le mouvement a eu le plus d’impact.
L’ouvrage le plus complet est une étude parue en 1980-1981, en trois volumes, de Yves Congar, Je crois en l’Esprit saint [2]. Le premier tome commence par un examen minutieux de ce qui est dit de la personne de l’Esprit dans la Bible, analysant successivement l’Ancien Testament, les évangiles et, enfin, les livres ecclésiaux du Nouveau Testament. L’auteur accepte, en général, les données de la recherche critique en ce qui concerne les dates et les auteurs de livres particuliers, plus pour l’Ancien Testament que pour le Nouveau, mais cela n’affecte pas son propos principal. Il se penche tout particulièrement sur le baptême de Jésus et sur les écrits johanniques, qui ont eu tant d’influence sur les développements théologiques par la suite.
La deuxième partie de ce premier tome passe en revue quelques-uns des principaux personnages de l’histoire de l’Eglise, appartenant à des milieux ecclésiastiques variés. Congar inclut, par exemple, Siméon le nouveau théologien, Joachim de Fiore, Georges Fox et Edward Irving, et il répond à l’accusation de « suppression » de l’Esprit chez les catholiques. Il termine en rappelant l’enseignement de Vatican II, qui redresse heureusement l’ancienne formulation, et en propose une nouvelle dans la meilleure tradition catholique.
Le deuxième tome aborde la question du rôle de l’Esprit dans l’Eglise contemporaine. Congar affirme que c’est l’Esprit qui fonde l’Eglise, assure son unité en Christ, garantit sa catholicité et scelle son apostolicité et sa sainteté. Il enchaîne en appliquant tout ceci à l’expérience personnelle du croyant, en s’appuyant sur Romains 8:15 et Galates 4:6. Le passage sur le rôle de l’Esprit dans notre vie de prière, fondé sur une exégèse de Jude 20, est particulièrement réussi. La troisième partie du tome traite en profondeur le mouvement charismatique, montrant son lien avec le mouvement pentecôtiste classique, mais sans espérer que ce genre de renouveau puisse un jour favoriser l’unité des chrétiens.
Le troisième tome, le plus long, traite des relations du Saint-Esprit avec les autres personnes au sein de la Trinité et aborde les grandes controverses dont il a toujours fait l’objet. Il rend pleinement compte du débat sur le Filioque[3], en y ajoutant même un résumé des récentes discussions oecuméniques avec les Eglises d’Orient. Bien qu’il soit résolument fidèle à la tradition augustinienne de l’Occident, il éprouve une certaine sympathie pour le point de vue oriental. Il va même jusqu’à suggérer que la clause en litige soit enlevée du Credo de Nicée, si du moins cela n’est pas perçu comme un abandon de la position traditionnelle de Rome, établie au Concile de Florence en 1439. Dans la deuxième partie du livre, il traite du rôle de l’Esprit dans les sacrements, portant son attention sur la confirmation comme « sceau » du baptême et sur l’épiclèse eucharistique[4], qui a suscité tant de résistance en Occident. Là aussi, il éprouve beaucoup de sympathie pour la position orientale et s’efforce de la faire entrer dans la pneumatologie occidentale sans porter atteinte à sa cohérence interne.
Suite à la publication de ce magnum opus, Congar a rédigé une étude plus courte sur la relation entre le Fils et le Saint-Esprit[5]. Cet ouvrage suit plus ou moins le même plan, tout en se penchant plus particulièrement sur la christologie et en offrant, dans le chapitre sur le Filioque, une critique du « christomonisme ». Pour ceux qui pourraient se sentir découragés par l’importance de l’ouvrage précédent, ce petit livre constitue un bon point de départ pour aborder l’oeuvre de Congar et profiter de son analyse des développements récents de la théologie européenne.
Un ouvrage moins ambitieux que celui de Congar, qui vaut pourtant la peine d’être consulté, est le livre de F.-X. Durrwell, L’Esprit saint de Dieu[6]. Ce livre présente une bonne introduction au renouveau des thèmes bibliques dans la théologie catholique romaine; les conclusions de Durrwell semblent curieusement familières aux protestants. Dans l’ensemble, il aborde le sujet de manière systématique, utilisant la Bible comme source quasi exclusive des données doctrinales. Il commence par énumérer les attributs de l’Esprit et expose, ensuite, sa relation avec Christ, du point de vue à la fois du ministère terrestre de Jésus, vécu sous l’inspiration de l’Esprit, et du don céleste du Saint-Esprit à l’Eglise. Les chapitres suivants décrivent le rôle fondateur de l’Esprit dans la formation de l’Eglise, en insistant sur le ministère de la Parole et l’administration des sacrements. Suit une section sur la vie dans l’Esprit, qui traite des principales vertus chrétiennes telles la foi, l’espérance et l’amour. Il évoque aussi la prière, l’expérience de la souffrance et la mort, ainsi que la victoire triomphante du chrétien né de nouveau. Pour finir, il y a une brève section traitant de la relation du Saint-Esprit avec le Père et le Fils, dans laquelle l’enseignement catholique traditionnel est présenté de façon irénique.
Sur une toute autre piste, il y a l’ouvrage récent de Donald Gelpi, La mère divine: une théologie catholique romaine du Saint-Esprit[7]. Prenant délibérément ses distances vis-à-vis de Congar et de la tradition scolastique de la théologie catholique romaine, Gelpi s’efforce de découvrir une nouvelle manière de considérer le Saint-Esprit. Le titre de son livre suggère que, quelque part, sur le chemin de Jérusalem, il est tombé entre les mains de féministes, mais ce serait se méprendre. Gelpi est un jésuite profondément marqué par le mouvement charismatique, et cette influence est évidente dans son ouvrage. Il préfère appeler l’Esprit le Souffle saint, et il s’intéresse en profondeur à son expérience personnelle. Le caractère féminin du Saint-Esprit découle du rôle de nourrice de la vie spirituelle qu’il joue; cette image remonte au moins jusqu’aux Pères du Désert du IVe siècle. L’utilité de présenter ceci, aujourd’hui, comme une nouveauté se discute, mais l’étude de Gelpi vaut qu’on lui accorde une sérieuse attention. En particulier, ceux qui estiment superficielle la littérature charismatique auront à réviser leur opinion après avoir lu ce livre qui comporte une forte dose de théologie traditionnelle. Il vaut certainement mieux considérer le livre de Gelpi comme une honnête tentative de revitaliser la pneumatologie en partant d’une véritable expérience de Dieu, même si cette tentative n’est pas toujours très convaincante.
II. La pneumatologie protestante
Comme on pouvait s’y attendre, les ouvrages protestants sont beaucoup plus variés que les ouvrages catholiques, même s’ils n’abordent pas nécessairement le sujet plus en profondeur. A noter la relative pauvreté des ouvrages charismatiques sur la doctrine du Saint-Esprit, ce qui est particulièrement décevant étant donné l’influence réelle de ce mouvement sur la vie spirituelle de tant de chrétiens. Au sujet de la personne du Saint-Esprit, il y a deux livres intéressants; le premier de la plume de Thomas Smail[8] et l’autre un symposium du Concile oecuménique des Eglises, édité par Lukas Vischer[9], qui représente une tentative oecuménique d’ouvrir le débat sur la célèbre proposition du Filioque. L’un des leaders du mouvement du renouveau charismatique, Smail, a toujours reconnu l’importance d’une base théologique solide, ce qui apparaît clairement dans son livre. Selon la tradition augustinienne, il voit le Saint-Esprit comme un don; il se penche sur les implications de ceci d’abord dans la vie du Christ révélée à l’Eglise et dans l’Eglise, et ensuite dans la Trinité même. Ici, cependant, il révèle l’attirance qu’il éprouve pour la tradition orientale, et préfère parler de l’Esprit qui procède du Père au travers du Fils, une formule de compromis qui, à son avis, donne raison aux deux positions traditionnelles, dans l’Eglise, sur la question.
Le livre de Smail vise le grand public et cherche à lui présenter quelques-unes des questions complexes relatives à la personne du Saint-Esprit. Le symposium du Conseil oecuménique des Eglises a un tout autre objectif, puisqu’il rassemble de grands théologiens afin de définir une réponse oecuménique à la question de savoir de qui procède l’Esprit. Lors de ce symposium, les représentants de l’Eglise Orthodoxe, comme on pouvait s’y attendre, ont défendu vaillamment leur position. L’étonnant, en revanche, a été de voir jusqu’où les représentants catholiques, et surtout protestants, ont été dans cette direction. Ceci résulte en partie de ce que l’Eglise d’Occident n’a pas vraiment compris l’enjeu de ce débat, et ne lui a jamais accordé le même degré d’importance que l’Eglise d’Orient. Cela révèle aussi à quel point la pneumatologie n’est pas jugée importante pour la vie spirituelle du croyant, à la différence de ce qu’estiment les orthodoxes, qui y sont particulièrement sensibles. Il convient de signaler, en particulier, la contribution de Jürgen Moltmann, qui soutient que, dans le Credo, il faudrait plutôt dire: issu « du Père du Fils », puisque l’engendrement du Fils a précédé l’envoi du Saint-Esprit[10].
Le Saint-Esprit, d’Eduard Schweizer, paru en allemand en 1978 et traduit en anglais[11], brosse un tableau plus large et donne beaucoup d’indications qui se situeraient plutôt sous la rubrique de l’oeuvre du Saint-Esprit. Cet ouvrage passe en revue tous les textes bibliques concernant le Saint-Esprit, en commençant par l’Ancien Testament et comprenant une section sur le judaïsme intertestamentaire. L’auteur cherche à tracer l’évolution de la religion israélite de ses débuts jusqu’à son apogée dans l’évangile de Jean. Schweizer trouve impossible d’accepter l’expression doctrinale traditionnelle de l’adoration du Saint-Esprit en tant que troisième personne de la Trinité, et il réduit plus ou moins sa personne à une entité impersonnelle qui montre comment aller à Jésus. Une doctrine de l’Esprit centrée sur le Christ n’est ni nouvelle, ni exceptionnelle, bien sûr, mais son association avec le libéralisme laisse à désirer, étant donné surtout que Schweizer semble douter que Jésus ait jamais parlé de l’Esprit! En outre, il s’y trouve une présentation détaillée des textes bibliques que le lecteur averti saura utiliser pour son plus grand profit.
Un livre qui recouvre le même terrain, tout en étendant ses investigations jusque dans le domaine de la théologie historique, est Le Saint-Esprit, de Alasdair Heron[12], qui se veut un guide destiné aux débutants. Il y réussit excellemment, car il est clair et contient beaucoup d’informations. Heron est un barthien qui s’est laissé convaincre que l’Eglise d’Orient a raison en ce qui concerne le Filioque, comme cela apparaît nettement dans son livre. Quoi qu’il en soit, son analyse des textes bibliques, tout aussi claire que celle Schweizer, est plus satisfaisante du point de vue conservateur. Pour un débutant aux prises, pour la première fois, avec cette question, ce livre est sans aucun doute une bonne introduction.
Pour ceux qui voudraient un examen détaillé des textes bibliques d’un point de vue « évangélique », il y a Le Saint-Esprit: Seigneur qui donne la vie[13], de John Williams. La pointe de ce livre est la piété, et il s’intéresse beaucoup à l’oeuvre de l’Esprit dans l’Eglise et dans la vie du croyant. Ceci est un heureux changement, car cet élément, qui fait souvent défaut, s’accompagne d’une formulation claire et bibliquement fondée de la doctrine de l’Esprit. Il serait dommage que cet ouvrage, dont la publication est assez peu connue, reste ignoré d’une grande partie du monde théologique.
III. Réveil dans l’Eglise
Une autreétude, qui s’intéresse à la piété et présente une position « évangélique », est celle de J. I. Packer, Marcher avec l’Esprit[14]. Packer insiste surtout sur la nécessité de redécouvrir le souci de la sainteté, telle qu’elle est enseignée dans l’Ecriture, qu’il estime manquer souvent dans l’intérêt récent pour le Saint-Esprit. Il insiste sur le besoin de renouveau dans l’Eglise, tout en étant très critique vis-à-vis de certains mouvements de réveil, notamment celui qui est lié à la Convention de Keswick. De telles critiques ne sont que rarement énoncées, de nos jours, dans les milieux « évangéliques », et il convient de signaler que ces critiques par rapport à Keswick ne sont plus de mise, du moins en ce qui concerne la convention elle-même; la portée principale du message de Packer est cependant d’importance et nous devrions y être attentifs aujourd’hui.
Un aspect curieux des écrits récents est que ceux-ci renouvellent, en grande partie, la manière traditionnelle de comprendre l’Esprit en opérant de nouvelles accentuations. Certains articles, cependant, continuent de se pencher sur des thèmes plus classiques: Le témoignage de l’Esprit, de G. C. Berkouwer, par exemple, présente une étude du rôle du Saint-Esprit dans l’interprétation biblique. Il existe aussi un texte intéressant sur la relation entre l’Esprit et l’oeuvre rédemptrice du Christ par K. W. Clements, dans le Expository Times[15]. Les lecteurs qui s’intéressent au rôle de l’Esprit dans l’évangélisation liront avec profit Dieu l’Evangéliste[16] de David Wells, qui aborde cette importante question d’un point de vue « évangélique ».
Sur un mode plus ésotérique, F. S. Elmore essaie courageusement de voir plus clair dans un mouvement familier aux théologiens américains – qui gagne du terrain en France – fondé sur l’oeuvre du Britannique Norman Pittenger. L’auteur est très critique par rapport au mouvement dans son ensemble et souligne ses défauts à la lumière de l’Ecriture. Pour ceux qui souhaitent une critique « évangélique » de la théologie du Process, cet article sera d’une grande utilité.
Conclusion
Ce bref survol des ouvrages récents consacrés à la pneumatologie montre que, même s’il y a un grand nombre d’ouvrages sur ce sujet, il reste beaucoup à faire pour amener la doctrine de la personne et de l’oeuvre du Saint-Esprit au premier rang des préoccupations de l’Eglise. En particulier, il faudrait se pencher sur la relation qui existe entre le Saint-Esprit et Jésus-Christ, et déterminer leur place respective dans le cadre plus large de la Trinité. Loin d’être périphérique pour notre vie de chrétiens, cette oeuvre lui est centrale, puisque, en définitive, le Saint-Esprit est la personne qui nous relie à la personne de Dieu, qui nous fait entrer dans la communion de la divinité. Puissions-nous continuer à chercher une plus ample compréhension de son être et de ses voies au fur et à mesure que nous nous efforçons d’utiliser ses dons pour l’édification de l’Eglise sur la terre.
* Gérald Bray est professeur d’histoire de l’Eglise à la Samford University (Birmingham, Alabama, Etats-Unis). Il est l’auteur de The Doctrine of God (Leicester: IVP, 1993) et, plus récemment, d’un ouvrage magistral, Biblical Interpretation Past and Present (Leicester: Apollos, 1996). Ce texte a été traduit de Evangel, la revue de Rutherford House (Edimbourg, printemps 1989), par Alison Wells.
- [1] Voir T. Smail, The Forgotten Father (Londres: Hodder, 1980).
- [2] Y. Congar, Je crois en l’Esprit Saint (Paris: Cerf, 1979-1980; nouvelle édition en un volume, 1995).
- [3] Le mot Filioque veut dire « et du Fils ». Il a été ajouté aux Symboles de Nicée et de Constantinople par le Concile (non oecuménique) de Tolède en 589: le Saint-Esprit procède « du Père et du Fils ». Cette addition a toujours été contestée par les Eglises d’Orient (Eglise orthodoxe).
- [4] Epiclèse eucharistique: invocation de la présence de l’Esprit pendant la sainte cène.
- [5] Voir Je crois en l’Esprit Saint, 1995, 695ss.
- [6] F.-X. Durrwell, L’Esprit saint de Dieu (Paris: Cerf, 1983). Voir aussi L’Esprit du Père et du Fils (Médiaspaul, 1989).
- [7] D. Gelpi, The Divine Mother (Washington: UPA, 1984).
- [8] T. Smail, The Giving Gift (Londres: Hodder, 1988). En français, on peut lire du même auteur, Au risque de ta présence (Lausanne: LLB, 1985).
- [9] Esprit de Dieu, Esprit du Christ (Genève: Labor & Fides, 1981).
- [10] Pour ceux qui se sentiraient incapables de suivre le débat sur le Filioque pour la simple raison qu’il leur manque une compréhension suffisante des circonstances dans lesquelles il a eu lieu et de ses enjeux, il existe une introduction à cette question, rédigée par l’auteur du présent article, dans le Tyndale Bulletin 34 (1983), 91-144.
- [11] E. Schweizer, The Holy Spirit (Londres: SCM, 1981).
- [12] A. Heron, The Holy Spirit (Londres: Marshall, Morgan et Scott, 1983).
- [13] J. Williams, The Holy Spirit: Lord and Giver of Life (Neptune: N. J/ Loiseaux, 1980).
- [14] J. I. Packer, Keep in Step with the Spirit (Leicester: Inter-Varsity Press, 1984).
- [15] Expository Times 94: 1983, 9 ss.
- [16] D. Wells, God the Evangelist (Grand Rapids: Baker, 1987).