La pratique de la liberté dans la vie communautaire

La pratique de la liberté
dans la vie communautaire1

Francis SCHAEFFER*

Considérons ce qu’implique une saine conception de l’Eglise à la lumière de la tâche des diacres, qui ont la charge de l’aspect matériel de la vie communautaire.

La Bible expose quels comportements il convient d’avoir dans les Eglises du Seigneur Jésus-Christ et aussi, je le crois, dans d’autres groupes chrétiens. Remarquons ce qui est dit en 1 Corinthiens 16:1-2:

« Pour la collecte en faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux Eglises de la Galatie. Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra selon ses moyens, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour faire les collectes. »

La dîme n’est pas mentionnée, mais il est question d’un don proportionnel aux ressources. Les chrétiens se réunissaient, comme nous, le premier jour de la semaine, et les besoins des « saints » étaient l’objet d’un appel au sein de l’Eglise.

C’est là que nous, « évangéliques », avons fait, me semble-t-il, fausse route en établissant une totale distinction entre les dons destinés à l’annonce de l’Evangile et ceux qui serviront à couvrir les besoins matériels des chrétiens. Nous nous sommes égarés en négligeant la difficile obligation qui est la nôtre de nous préoccuper mutuellement de ce qui nous est nécessaire au plan matériel.

Il n’est pas question de minimiser la valeur du don pour l’annonce de l’Evangile. Paul a parfois fabriqué des tentes et il lui est arrivé de recevoir des dons qui lui ont permis d’arrêter ce travail. Il est bien vrai. Mon propos est seulement de montrer qu’il n’y a pas de différence profonde entre les deux types de dons. Dans le texte cité plus haut, l’accent est mis sur le sens communautaire profond dont ont fait preuve les Eglises locales en se préoccupant de l’ensemble des besoins, y compris les besoins d’ordre matériel.

Comme ils s’aiment

Le témoignage venu jusqu’à nous sur l’Eglise primitive – non par l’Ecriture, mais selon une tradition digne de foi – est que, dans le monde gréco-romain, on s’écriait: « Voyez comme ils s’aiment! » Telle est le sens dans lequel doivent aller nos efforts. Il en est de cela comme du mariage. Selon l’Ecriture, les rapports sexuels se situent dans un cadre institué par Dieu et qu’il ne faut pas rejeter: le mariage.

Le problème, dans nos milieux « évangéliques », tient à ce qu’on y oublie souvent combien est magnifique le libre jeu des personnalités, qui s’exerce dans le cadre du mariage. Ce cadre est indispensable, mais il n’est pas tout, sinon la sexualité en souffre et sombre dans l’insignifiance. Si un mariage vraiment uni ne suscite pas une impression de beauté, il n’est certainement pas ce qu’il devrait être; il n’est pas l’image que Dieu veut donner du mariage dans une génération comme la nôtre.

Parler contre le laxisme sexuel ne suffit pas; il faut aussi montrer à un monde en quête de beauté, au sein d’un siècle bien laid, que le mariage est le cadre adéquat pour que s’exerce un jeu libre et beau entre deux personnalités.

La pratique de la vie communautaire

Il en est de même avec l’Eglise. Appliquons jusqu’au retour du Christ ce qu’enseigne la Bible. Manifestons à l’intérieur de l’Eglise un esprit communautaire dans tous les domaines de la vie, afin que tous les besoins, y compris matériels, soient satisfaits. Rappelons-nous que, selon Tite 1:8, la première caractéristique positive d’un ancien est d’être hospitalier. Il ne lui suffit pas de remplir un certain nombre de conditions négatives, il doit en satisfaire une qui est positive: sa maison doit être ouverte aux autres. Tel est le genre d’attitude propre à rendre manifeste l’esprit communautaire dans nos rassemblements, et à offrir ce dont rêve l’humanisme, mais qu’il est incapable de susciter.

L’humanisme parle beaucoup de l’Homme avec un H majuscule, mais il ne s’intéresse guère à l’homme en tant que personne. Le Siècle des lumières a produit un humanisme qui a sombré dans la laideur. Il nous revient de développer un esprit communautaire bien réel, qui ne soit pas un simple slogan dont on use à certaines heures.

Bien des gens nous observent afin de vérifier si, en affirmant connaître la vérité, cette vérité non seulement conduit nos âmes au ciel, mais aussi donne, jour après jour, un sens à notre vie présente dans tous ses aspects. On compte sur nous pour que, dans le monde, les êtres humains soient traités comme des êtres humains. L’Eglise devrait pouvoir le faire parce que ses membres savent ce qu’ils sont: tout d’abord, des hommes et des femmes créés à l’image de Dieu et, ensuite, des frères et des sœurs dans l’Eglise et dans la communauté chrétienne, grâce au sang de Jésus-Christ répandu pour eux. L’Eglise ne pourra subsister et être une force vive que si elle développe une pratique assurant un bon équilibre entre structure et liberté, si elle maintient toute la force des dogmes chrétiens et promeut des communautés dans lesquelles la qualité et la beauté des relations s’ajoutent à l’amour de la vérité.

Trop souvent, en écoutant les Eglises, de théologie aussi bien pluraliste qu’« évangélique » et orthodoxe, les gens n’entendent que des discours pieux. Cela devrait nous attrister, nous faire pleurer et nous pousser à demander pardon. Lorsque l’Ecriture parle de communauté et d’hospitalité, elle n’exprime pas de vagues généralités; elle évoque quelque chose de bien réel, qui a de la valeur et que l’on peut observer. Jacques écrit: « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Ecriture (ici, il se réfère au Christ qui l’a donnée): Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. » (Jacques 2:8) Et aux versets 15 et 16, sous la direction du Saint-Esprit, il devient incisif:

« Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour et que l’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous! sans leur donner ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? Il en est ainsi de la foi: si elle n’a pas d’œuvres, elle est morte en elle-même. »

Il est inutile de prétendre former une communauté ou s’aimer réciproquement si cela ne concerne pas la dure réalité de la vie; ou alors, nous offrons un spectacle bien laid au nom de la vérité. Je suis persuadé qu’aujourd’hui nos contemporains resteront indifférents à l’exposé de la saine doctrine et de stratégies ecclésiales pertinentes si nous ne manifestons pas un véritable esprit communautaire.

C’est là, non pas l’appel du monde, mais l’appel de Dieu. Le sang répandu de l’Agneau de Dieu opère une guérison réelle de tout ce qui a été atteint par la Faute. Guérison encore imparfaite, mais substantielle. Un des effets de la chute est la division entre les hommes; il nous revient de montrer que, par la grâce de Dieu, elle peut être réellement surmontée.

Le livre des Actes va encore plus avant: « Les disciples décidèrent d’envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. » (Actes 11:29) De même que l’Eglise d’Antioche a renversé toutes les barrières sociales (entre le frère adoptif d’Hérode et l’esclave), de même cette Eglise, par son esprit communautaire, ne distingue pas entre Juifs et païens, non seulement en théorie, mais aussi en pratique. Quand les chrétiens d’Antioche apprennent que les Juifs d’une autre localité en Judée sont dans le besoin, ils rassemblent des fonds et chargent Barnabas et Paul d’effectuer un long voyage afin de pourvoir aux besoins matériels de leurs frères.

J’insiste: inutile de parler d’amour s’il ne se manifeste pas de façon concrète dans la vie de chaque jour. Autrement dit, si nous ne partageons pas nos biens matériels avec nos frères en Christ, qu’ils soient géographiquement près ou loin, notre amour est tout petit, pour ne pas dire inexistant.

Au tout début de l’Eglise du Nouveau Testament se trouve le récit de la mort de deux personnes qui ont menti à Dieu à ce sujet.

« Car il n’y avait parmi eux aucun indigent; tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu et le déposaient aux pieds des apôtres. » (Actes 4:34)

Les communistes disent que c’est un exemple de communisme; c’est inexact, car le communisme implique la contrainte, alors qu’il n’y a rien de tel ici. En Actes 5:4, Pierre s’adresse à Ananias:

« Lorsque tu l’avais, ne demeurait-il pas à toi? et, après la vente, le prix n’était-il pas à ta disposition? Comment as-tu mis en ton cœur une pareille action? Ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. »

L’Eglise n’a exercé aucune contrainte; l’Etat n’était pas impliqué. Une force plus grande que celle de l’Etat a poussé chaque chrétien à se soucier des besoins matériels des autres: celle de l’amour, de la fraternité, de l’esprit communautaire qui recouvre tous les aspects de la vie.

Liberté et structure

L’Eglise a-t-elle un avenir dans notre génération? Oui, si elle se conforme au modèle biblique, non seulement par son action, mais aussi par son esprit communautaire. Ne pas maintenir cette double perspective, c’est passer à côté de l’essentiel.

Nous sommes des chrétiens attachés à la pleine autorité de l’Ecriture. Certains d’entre nous ont lutté côte à côte depuis les années 30 en faveur d’un christianisme résolument biblique. C’est magnifique! Il faut tenir bon à tout prix jusqu’au retour du Christ. Cependant, comprenons bien ce que cela implique: parler si la Bible parle, se taire si elle garde le silence.

Nos ancêtres de l’assemblée de Westminster, au XVIIe siècle, l’ont compris en affirmant que l’autorité de l’Eglise est à la fois administrative et déclarative. Cela veut dire qu’en matière de doctrine et de conduite, l’Eglise n’a le droit de lier les consciences que si elle peut démontrer que le principe invoqué résulte d’une exégèse certaine de l’Ecriture.

Si l’Ecriture s’exprime formellement, nous devons faire de même. Veillons aussi à observer les mêmes silences qu’elle. A l’intérieur de chaque structure, il y a place pour la liberté. Qu’il s’agisse de suspendre un tableau, de résoudre un problème de nature sociologique ou d’élever un enfant, il en va de même. L’organisation d’une école, par exemple, et la discipline qui doit y régner, constituent un équilibre entre structure et liberté. Si la Bible est muette, une certaine liberté peut s’exercer à l’intérieur d’une structure scripturaire.

Dieu aurait pu ajouter un chapitre au livre des Actes et nous donner davantage de détails; il ne l’a pas fait. Ce n’est assurément pas une erreur de la Bible. Nous devons croire que, non seulement ce qui y est dit (par la volonté et sous l’inspiration de Dieu) est complet, mais aussi que, dans le silence du texte, la liberté de choix nous est laissée sous la direction du Saint-Esprit.

Si l’Eglise encourage l’exercice de la liberté dans des situations changeantes, il y aura des Eglises jusqu’au retour du Christ. Ne confondons pas des accidents historiques et ce qui nous agrée sociologiquement dans l’héritage du passé avec les absolus de Dieu, qu’il s’agisse de l’habillement ou de l’organisation adoptée par certaines Eglises locales dans des situations particulières.

Est-il impossible de croire que le Saint-Esprit nous conduira lorsque la Bible garde le silence? N’est-il pas vrai que nous qui voulons être des chrétiens respectueux de la Bible, nous cessons souvent de l’être lorsque nous nous mettons à enseigner que ce qui nous paraît confortable sociologiquement est aussi important que les absolus de Dieu? Je suppose que nous sommes nombreux à agir constamment de cette manière.

Telle est la raison du sentiment profondément négatif éprouvé par beaucoup. Telle est aussi la cause de tant de confusion dans les écoles et les Eglises chrétiennes. On ne comprend pas ou on minimise la différence qui existe entre les absolus de Dieu et ce qui n’est que le produit d’un accident historique.

Ayant le privilège de travailler dans plusieurs pays, j’ai pu constater que des personnes très engagées ont été conduites, à la suite d’accidents historiques, à constituer des Eglises aux structures très différentes. Ce phénomène s’observe à toutes les époques. A certains moments (au début de l’Eglise, par exemple), les chrétiens ne se réunissaient que dans les maisons. Les personnes qui, aujourd’hui, se réunissent dans de belles églises peuvent remercier Dieu de leur avoir donné un local plus grand qu’une maison. Mais attention à ne pas faire un absolu des dimensions du bâtiment dans lequel l’Eglise se réunit, ni à confondre le bâtiment, qui peut brûler, avec l’Eglise qui s’y rassemble, dont la réalité ne doit rien aux murs!

A un certain moment, Prisca et Aquilas ont eu une Eglise dans leur maison. L’était-elle moins pour autant? Assurément pas. Que faut-il en déduire? Que le Saint-Esprit a la liberté de donner des instructions variables selon les moments. A-t-il poussé votre communauté à construire une église? Je suis prêt à le croire. Cela signifie-t-il que Prisca et Aquilas ont eu tort? Non, car ils ont été conduits par le Saint-Esprit. Faut-il en conclure que vous avez eu tort? Non. L’existence de structures et l’exercice de la liberté ne s’excluent pas.

La communauté que Dieu nous appelle à rendre visible pour le monde, qui nous observe, est autant un absolu que les normes qui régissent le gouvernement de l’Eglise. Les deux vont de pair. Mais, à l’intérieur de cette double structure, le Saint-Esprit peut inspirer des personnes très variées, en des périodes différentes, pour que les Eglises répondent à des besoins diversifiés.

Le conservatisme sclérosé

L’Eglise a sa place, si du moins elle ne se sclérose pas. Trop souvent, elle se saborde elle-même en ne distinguant pas entre ce qui peut ou ne peut pas changer, en ne faisant pas preuve de disponibilité face aux directives existentielles du Saint-Esprit. Bien souvent, surtout si nous sommes conservateurs, ces directives s’opposent à nos conceptions. Il arrive qu’on nous dise conservateurs en théologie parce que nous le serions en tous domaines. Cette boutade est, parfois, juste!

Voici deux illustrations. Tout d’abord, considérons un groupe de missionnaires allemands en Amérique du Sud, avec ses structures propres et ses cultes en allemand parce qu’il en a toujours été ainsi. En arrivant chez les Indiens d’Amérique du Sud, ils leur font apprendre l’allemand pour qu’ils puissent entendre l’Evangile.

Si cela vous paraît incroyable – votre Eglise n’aurait pas été aussi stupide! -, écoutez la suite. Je connais une Eglise aux Etats-Unis où certains membres se préoccupent vraiment de la situation des Noirs. C’est une Eglise qui enseigne à aimer le Seigneur, et ses membres ont réussi une avancée significative dans leur travail avec les Noirs. L’un de ses membres a senti que c’était sa vocation particulière et il lui a consacré une bonne partie de sa vie. Chaque dimanche matin, il se lève de bonne heure, va réveiller et faire sortir de leur lit les petits enfants noirs du voisinage; il faut, en effet, les réveiller, car ils se sont couchés très tard, la veille. Cet homme aide à habiller les enfants et les amène à l’école du dimanche, où on leur donne lait et biscuits; ainsi ces petits enfants peuvent manger quelque chose.

Si ces enfants ne sont pas prêts à se lever tôt pour aller au culte, c’est parce que, dans leur ghetto, ils ont veillé la moitié de la nuit. Aussi cet homme, qui est un des anciens de l’Eglise, a-t-il suggéré de retarder l’heure du culte. Une vraie bombe! Ce changement était impensable. On peut rire ou pleurer à propos des missionnaires allemands; l’histoire américaine est tout aussi lamentable.

La plupart des « évangéliques » sont membres d’une Eglise où il n’y a pas de liturgie officielle et ils se montrent, parfois, très critiques à l’égard de toute forme liturgique stricte. En réalité, les Eglises « évangéliques » ont une liturgie qui leur est propre et revêt souvent un caractère immuable: impossible de retarder l’heure du culte de 10 heures à 10 h 45, de placer le culte l’après-midi au lieu du matin, d’en modifier l’ordre ou d’accepter que le pasteur ne prêche qu’une fois le dimanche lorsqu’il y a deux cultes: la prédication du matin, la réponse aux questions le soir, par exemple.

Il existe toutes sortes de possibilités d’organisation et des solutions variées, selon les endroits et les heures, bien préférables parfois à ce qui se passe effectivement dans la plupart des Eglises. Puissent nos Eglises être ouvertes à toutes possibilités nouvelles!

Le problème spirituel du passéisme

Refuser d’envisager le changement sous la direction du Saint-Esprit est un problème non pas intellectuel, mais spirituel. Il existe une bonne et une mauvaise façon d’être attaché au passé. La bonne traduit la pensée que certaines choses ne changeront jamais parce qu’elles correspondent à des vérités éternelles, qui doivent être maintenues avec ténacité, sans abandon aucun. Il en existe aussi une mauvaise. Lorsque je demande à de jeunes pasteurs ou à des professeurs qui sont aux prises avec ces questions: « Croyez-vous vraiment que le Saint-Esprit soit toujours ‹passéiste› au mauvais sens du terme? » ils répondent évidemment par la négative. Si nous, « évangéliques », nous devenons « passéistes » de cette façon-là, comprenons que nous sommes placés devant un problème non pas intellectuel, mais spirituel. Nous avons fait fausse route et ne sommes plus conduits par le Saint-Esprit qui, lui, n’est jamais « passéiste » au mauvais sens du terme.

L’Eglise a sa place jusqu’au retour du Christ. Il lui revient seulement de trouver un juste équilibre entre structure et liberté dans ses décisions et actions communautaires. Elle doit avoir la liberté de changer, sous la direction du Saint-Esprit, ce qui a besoin de l’être et d’effectuer au moment opportun, sans attendre, les modifications qu’appelle la situation. Sinon, je ne crois pas qu’elle puisse prétendre être vivante et avoir sa place: elle va se scléroser et le Christ en sera absent. La seigneurie de celui-ci et la direction du Saint-Esprit ne seront plus que des mots.

Soyons reconnaissants qu’une structure nous ait été proposée. Veillons à ne pas nous laisser lier par des structures non bibliques, auxquelles nous nous sommes habitués, mais qui ne constituent pas des absolus dans l’Eglise du Seigneur Jésus-Christ. Face aux règles et à la pratique de l’Eglise, il apparaît qu’à part les normes clairement bibliques, tout est négociable sous la direction du Saint-Esprit.


* F . Schaeffer (1912-1984) a fondé la communauté de l’Abri, en Suisse conférencier international, il est un des auteurs évangéliques qui ont marqué le XXe siècle.

1 « Bonnes pages » de L’Eglise à la fin du XXe siècle, chap. V, qui sera publié en 2003.

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