Des livres à lire

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Jean Brun: Essence et histoire de la musique (Genève: Ad Solem, 1999, ix)

Je ne peux pas dissimuler une certaine nostalgie en rédigeant ce texte. Le professeur Jean Brun nous a quittés en 1994. Il était pour moi non seulement un collègue à la Faculté libre de théologie réformée d’Aix-en-Provence, mais aussi un ami. Son œuvre prodigieuse traite des très nombreux sujets qui ont intéressé ce philosophe de classe. Son travail sur Hegel, présenté dans Les conquêtes de l’homme et la séparation ontologique (1961) a marqué un tournant dans les études sur l’idéalisme allemand. En spécialiste, il a consacré d’importantes monographies à plusieurs autres penseurs: Platon et le néoplatonisme, Blaise Pascal et, surtout, Søren Kierkegaard. Il a également consacré des textes magistraux à l’histoire intellectuelle: L’Europe philosophe (1988), et Philosophie de l’histoire (1990), parmi d’autres. Sa renommée s’est propagée en dehors du monde universitaire grâce à son analyse de la vie et de la culture humaines. On compte plusieurs études sur ces thèmes, dont La Main et l’Esprit (1963), Le retour de Dionysos (1968), Les rivages du monde (1979), et Les masques du désir (1979).

Jean Brun possédait encore d’autres cordes à son arc. Le livre que nous examinons appartient à une catégorie dans laquelle il a également excellé, celui des études sur certains sujets particuliers de l’existence humaine: par exemple, le langage, la nudité, la technique, le problème du mal. Ici, il s’agit de la musique. Cet ouvrage a paru récemment (d’autres restent

encore à publier, fort heureusement). Il est pour moi l’occasion de me remémorer des conversations personnelles que nous avions eues, bien des années avant l’achèvement de ce texte, sur cette matière qui le passionnait. Sa préoccupation constante – pourquoi la musique? – occupait son esprit. Ce qui se comprend, étant donné le rôle, à la fois mystérieux et révélateur, de cet art lyrique. Comme le disait Charles Baudelaire, « la musique creuse le ciel ». Jean Brun cherchait à en savoir le pourquoi, le comment.

Son livre, comme d’ailleurs tous ses textes, est écrit dans un style élégant, et même, disons-le, musical. Il formule, bien entendu, l’interrogation du philosophe et non celle du musicologue. Pourtant, quelle étonnante culture, quelle connaissance étendue des sources, des œuvres musicales, à côté de celle des traités sur l’esthétique de l’art sonore! A cet égard, le livre est éblouissant. Si le langage est limpide, le propos est parfois difficile tant la matière est dense. Il y a presque trop de citations, de notes, d’excursus détaillés. Il arrive, en effet, que trop d’érudition dissimule un peu le fil conducteur de la démarche.

L’objet de la recherche est rappelé tout au long de l’ouvrage. L’auteur le formule au début et le répète dans les passages de transition ou de conclusion. Il s’agit de découvrir, dans l’expérience musicale, un témoignage de l’âme à elle-même, aux autres, et, surtout, à la « Présence invisible qui le sous-tend en le dominant ». J. Brun trouve que les recherches abondantes sur la musique ont posé toutes les questions sauf celles qui lui semblent fondamentales: Pourquoi la musique? Quelle est son essence? Comment le son évoque-t-il la condition humaine?

La quête de l’auteur s’exprime de plusieurs manières selon les époques. La question et les réponses variées constituent autant de jalons sur le long chemin de la découverte de l’histoire de la musique (257 pages, en caractères assez petits). J. Brun est, sans aucun doute, un guide inspiré. Son plan est chronologique (malgré quelques hiatus parfois surprenants); il part des temps primitifs et, passant par le grégorien, le classicisme, le romantisme, les « impressionnistes », il aboutit à notre époque. Comme nous l’avons dit, sa perspective est celle du philosophe qui s’intéresse à la musique, et non celle d’un musicologue. On le constate, par exemple, dans la partie sur le classicisme, qui s’ouvre par un long chapitre sur l’essor de la science moderne. La musique de cette époque est soumise à la mentalité du mathématicien, caractéristique de cette période de l’histoire intellectuelle. Beethoven, autre exemple, est un « romancier de l’intériorité ». Ou encore, le XXe siècle évoque les révolutions socialistes d’extrême droite et d’extrême gauche, et sa musique le reflète en exprimant, le plus souvent, les idéaux en question, mais parfois en se révoltant, en apportant une contradiction qui témoigne d’un monde meilleur.

La musique, pour J. Brun, est ce phénomène insolite, l’onde sonore qui comble le vide dans lequel se débat le soliste, « image même de la conscience insulaire toujours en quête du pays natal qu’elle n’a jamais connu… » (P. 31.) La musique est une sorte de signe eschatologique. Les moments forts de l’histoire de la musique, comme Machaut, Bach, Haydn et Stravinsky, représentent cette conscience humaine qui peut transformer le milieu, au cours de sa quête de liberté, face aux obstacles de la technique et du pouvoir politique (pp. 50, 58, 159). Echo du commencement est une œuvre musicale qui ne s’achève pas vraiment; elle se termine, certes, sur une dernière note, mais en posant un point d’orgue éternel. Car, comme le disait Dostoïevski: « Ici-bas rien ne s’achève, bien que tout y débute. » (P. 197.)

Il est entendu que l’application de cette thèse est parfois convaincante, parfois moins évidente. Dans l’évolution vers la polyphonie, par exemple, J. Brun discerne le signe d’une prise de conscience de l’individualité, thème qui correspond à d’autres courants du Moyen Age finissant. De même dans l’évolution vers la diversité artistique du style gothique, les motets à plusieurs voix célèbrent le jeu des universaux et des réalités plurielles. Peut-être l’auteur va-t-il un peu loin en poursuivant son parallélisme qui le fait découvrir une analogie entre la polyphonie et le « il est bien des demeures dans la maison de mon Père » du Christ. Ou encore, quand il signale la menace du relativisme qui sera, plusieurs siècles après, l’aboutissement logique de cette trajectoire. J. Brun fait remarquer, dans un style bien à lui, que le « droit à la différence » que quête l’homme moderne est la faute de l’amateur du poly qui oubliera la symphonie « poly », qui oubliera la symphonie! (P. 60.) C’est un sujet qui mérite réflexion.

On se demande si l’auteur ne pousse pas trop loin sa spéculation lorsqu’il pense trouver, dans le quatuor à cordes du XVIIIe siècle l’incarnation d’un moment de l’odyssée de la conscience où « celle-ci cherche la présence de l’autre, une présence qui déborde le simple domaine du toi, mais qui ne soit surtout pas celle du grand nombre » (p. 116). Il ajoute que le quatuor vient juste avant le dangereux tournant vers le « social » et le « fonctionnel », et sert de « dénonciation anticipée de la réduction du prochain au voisin ou au camarade de travail » (p. 117). Le problème dans ce genre d’application de thèmes philosophiques à la substance musicale est qu’il relève de l’arbitraire. Ne pourrait-on pas dire la même chose à propos des motets de Brahms, qui a vécu un siècle plus tard, ou même à propos d’Arvo Pärt, vivant en plein dans le milieu du camarade communiste? On trouve aussi cette dénonciation en dehors de la « musique savante » en Occident. On regrettera, d’ailleurs, que l’auteur ne s’aventure presque jamais dans les autres traditions, en Asie, en Afrique, par exemple. Il maintient que, seule, la musique occidentale a une histoire, alors qu’il est clair que la musique chinoise et celle d’autres pays en ont autant.

Ceci dit, J. Brun est conséquent avec son analyse. Pour lui, le grand ennemi est le rationalisme. Son historiographie, qui rappelle un point de vue souvent rencontré dans ses ouvrages d’analyse culturelle, veut que l’aventure de la pensée humaine soit un combat perpétuel entre la contrainte et la liberté. La civilisation se trouve constamment devant la menace d’une nécessité opprimante qui s’oppose à l’affranchissement de la personne. Perspective kierkegaardienne, elle redoute le collectivisme, la prise de pouvoir arbitraire et les contrefaçons de la liberté: l’hédonisme, le délire. Pour prendre un exemple, dans son analyse du XVIIIe siècle, une ombre plane sur l’homme et sa conscience. C’est celle de l’autonomie, du contrôle, qui cherche à rationaliser l’histoire. Parallèlement, le langage musical devient « temporalisé », avec un « temps mis en mesure » qui traduit un reniement du « temps » du Créateur et du Christ expiateur (p. 115). Mais c’est à notre époque que la menace du pouvoir arbitraire se fait sentir de la façon la plus vive. L’auteur s’en prend au « bruitisme » de Luigi Russolo, au zen de John Cage et à presque tout le rock and roll (curieusement épelé rock’n roll) avec ses « rythmes hallucinogènes » et les « phénomènes de transe » qui en sont les caractéristique premières. Il passe en revue des styles rationalistes, telle la musique synthétisée, exécutée par un anonyme sans instrument à part la machine.

Il est évident que le rationalisme nous guette. Et il est certain que ces genres extrêmes existent. Mais, afin de faire un portrait plus équilibré de la situation contemporaine, il aurait fallu évoquer d’autres exemples de musique bien plus humaine, et tout autant « libre » que celle des époques précédentes. Ce n’est pas pour nous rassurer, mais les choses ne sont pas aussi alarmantes qu’il y paraît dans certains cas. Il convient, en effet, pour éviter une tendance au sophisme de la « composition », de ne pas prendre un cas pour le tout. Tout dans le rock n’est pas mauvais, pour reprendre cet exemple. On y trouve, tout au long, des musiciens et des groupes qui s’inspirent de sources noires américaines, dont le style incorpore une conscience croyante. On pense à Cream, par exemple, qui s’est basé sur le blues authentique de Robert Johnson. On pense également à Bob Dylan, prophète de la justice avec son style de prédicateur laïque. Il est possible que le professeur Brun n’ait pas eu accès à des ouvrages plus scientifiques sur la musique populaire. Sa bibliographie comporte le livre peu convaincant de J.-P. Régimbal sur le rock, Viol de la conscience par les messages subliminaux (1983), alors qu’elle ignore des études comme celle de Steve Turner, Hungry for Heaven (1988), qui discerne des thèmes spirituels dans l’histoire du rock. D’autres lacunes pourraient être signalées; par exemple, il n’y aucune citation des travaux importants de Marc Sherringham sur la musique d’après E. Kant.

Ces quelques réserves n’enlèvent rien au grand mérite de ce livre. La qualité solide de la recherche et l’originalité du point de vue récompenseront le lecteur qui voudra bien méditer ces belles pages. Pourquoi la musique? Jean Brun l’explique en partie. Il serait le premier à affirmer que le sujet est inépuisable, voire mystérieux.

William Edgar, professeur
au Westminster Theological Seminary,
Philadelphie (Etats-Unis)


Jacques A. Blocher, Jacques Blandenier, L’évangélisation du monde, Précis d’histoire des missions, volume 1: Des origines au XVIIIe siècle (Nogent-sur-Marne/Lavigny: Editions de l’Institut biblique/Les Groupes missionnaires, 1999)

Histoire des missions: enfin une contribution francophone!

Considérée comme partie intégrante de l’histoire de l’Eglise ou réduite à l’anecdote édifiante, l’histoire des missions n’a que rarement la place qu’elle mérite dans la vie de l’Eglise et celle des fidèles, sans parler des institutions de formation théologique. C’est d’autant plus étonnant et regrettable que l’évangélisation constitue un des traits les plus caractéristiques de l’identité évangélique. Le mouvement évangélique francophone serait-il tellement occupé à évangéliser qu’il n’aurait pas le temps de s’intéresser à son histoire? En dehors du livre de Jean Comby, Deux mille ans d’évangélisation1, aucun ouvrage disponible en français ne permettait jusqu’ici d’embrasser l’histoire des missions de ses origines à l’époque moderne. Il a fallu beaucoup attendre pour que cette lacune soit comblée, mais il en valait la peine.

Cet ouvrage est l’aboutissement d’un long parcours effectué par Jacques A. Blocher pendant plus de cinquante ans dans le cadre d’un cours professé à l’Institut biblique de Nogent-sur-Marne. Demeuré inachevé lors de la disparition de son auteur en 1986, le manuscrit partiellement rédigé devait encore être complété et mis à jour. Jacques Blandenier, lui aussi professeur d’histoire des missions, a repris la tâche avec le talent d’un artiste qui succède à un maître. Les critiques qui voudront disséquer le texte afin de savoir qui a écrit telle ou telle partie n’auront pas la tâche facile. Dans la préface, Henri Blocher, fils de Jacques A. Blocher, écrit: « Je suis émerveillé de la compétence que reflète le résultat, et de l’art qu’il révèle: la lecture en est tellement fluide que je serais bien en peine d’indiquer les sutures et les interpolations. Les deux voix de ce duo se fondent harmonieusement en une. » (P. 4.)

On imagine facilement quelques-uns des défis qu’il fallait relever pour livrer un tel ouvrage à un large public: il ne devait pas être trop volumineux et demeurer accessible aux non-spécialistes, solide quant à l’information et rigoureux quant à la méthode historique, capable d’entraîner, voire de passionner le lecteur à une époque où les récits missionnaires ne font plus recette. Il fallait aussi réaliser la synthèse entre le point de vue « évangélique » des auteurs et la nature « œcuménique » de la matière. A elle toute seule, la recherche de cet équilibre aurait pu briser l’élan du texte en introduisant des considérations d’ordre doctrinal qui auraient alourdi l’exposé. Autant de défis relevés avec bonheur.

On ne peut résumer l’ouvrage qui se veut lui-même un « précis » et donc pas un

« traité ». D’abord, il reprend les étapes historiques, ensuite, il clarifie les enjeux pour celles qui, également connues, font problème. La position des réformateurs, dont les réticences à l’égard de la mission au loin sont bien connues, est réexaminée avec soin et les points de vue nuancés de plusieurs théologiens du XVIe siècle favorables à l’idée de mission (Bucer, Bibliander, Saravia) présentés assez en détails. Curieusement, bien que la contribution d’Auguste Lecerf2 figure dans la bibliographie, elle n’est pas exploitée et la position de Calvin est assimilée à celle des autres réformateurs. Deux textes peu connus sont produits pour prouver que Calvin n’adhérait pas à la position qui sera celle de Théodore de Bèze, son successeur à Genève, à savoir que « l’ordre du Christ a été exécuté par les apôtres et les chrétiens des premiers siècles [et] les extrémités de la terre… atteintes par le message de l’Evangile » (p. 270). La question de savoir si la doctrine de l’élection pourrait expliquer ce manque est également abordée et les auteurs apportent une réponse négative très nette. Mais s’il est vrai que la question n’occupe pas beaucoup de place dans la pensée et les écrits du réformateur de Genève, la conclusion à laquelle parvient Auguste Lecerf sur la base de textes tirés des commentaires de Calvin (1 Tm 2:3; Ac 16:9; Mt 6:9-10) comporte ce qu’on appellerait aujourd’hui: un paradigme. En effet, c’est autour de l’expression paulinienne de « porte ouverte » – qui sera tant sollicitée par les générations du Réveil – que Calvin articule sa théologie de la mission. Voici un fragment du commentaire sur 2 Corinthiens 2:12 souligné par Lecerf:

L’huis est fermé quand il n’apparaît nulle espérance de profiter. Or, tout ainsi que, quand l’huis est fermé, il vaut mieux chercher une autre adresse, qu’en passant outre nous tourmenter pour néant, et travailler sans propos. Aussi quand quelque moyen d’édifier apparaît, estimons que l’huis nous est ouvert par la main de Dieu pour introduire là le Christ, et ne refusons point de nous employer en ce que nous pourrons servir quand nous voyons que Dieu nous invite si libéralement.3

Donc, Calvin considérait que la porte des missions au loin était fermée alors que celle de la « mission intérieure » était largement ouverte. Ce n’est pas le lieu de discuter, ici, cette position, mais force nous est de reconnaître, derrière ce paradigme, une réflexion à la fois biblique et pratique sur l’opportunité de l’action missionnaire qui n’est pas relevée dans l’ouvrage autrement si remarquable.

Les exceptions sont bien mises en valeur. Pour traiter le problème difficile des relations des Eglises d’Orient et d’Occident avec l’islam, après un bref rappel des Croisades qui « radicalisèrent pour longtemps l’hostilité de l’islam vis-à-vis du christianisme » (p. 136), les auteurs ont choisi d’articuler leur exposé autour de personnalités quelquefois peu connues, dont la vie et les écrits sont les plus significatifs. Raymond Lulle, à juste titre, occupe une place à part.

Les méthodes missionnaires, replacées dans le contexte des circonstances historiques où elles ont été inaugurées, sont suffisamment décrites pour alimenter la réflexion missiologique. Ainsi, par exemple, la comparaison entre les « Reductiones » du père Antonio Ruiz de Montoya au Paraguay (pp. 202-216) et les stations missionnaires des Moraves à la Jamaïque (pp. 340-348) débouche sur une évaluation des coupures organisées par les missionnaires entre les nouvelles communautés chrétiennes et leur environnement social. Ces coupures illustrées par des exemples bien documentés pourront servir de base à une réflexion sur des enjeux missiologiques trop souvent abordés sans perspective historique.

L’ouvrage fait bien ressortir le flux et le reflux du christianisme à l’extérieur de l’Europe, particulièrement en Asie où, après une vague de conversions à la version nestorienne de la foi chrétienne, qui semblait devoir fixer le christianisme dans certaines régions comme la Perse – où en l’an 400 un quart de la population était devenue chrétienne – et qui fut pratiquement éliminée comme en Inde (pp. 154ss). L’influence du christianisme, considérable au IXe siècle (pp. 157-160) jusqu’à la cour de l’empereur de Chine, est ensuite battue en brèche jusqu’à disparaître. Les missionnaires jésuites découvrirent néanmoins des traces incontestables de cette influence, notamment la célèbre stèle de Hsian-fu érigée en 781 et redécouverte en 1625.

Le zèle des pionniers est si bien communiqué qu’on sort de chaque chapitre édifié, voire secoué! Il est vrai aussi qu’on se surprend à se demander de quelle manière la génération actuelle, qui se sent tellement dégagée des idéologies passées, coloniales entre autres, est, elle aussi, assujettie à l’esprit du temps!

Ce volume s’arrêtant à la fin du XVIIIe siècle, on attend avec impatience la parution des deux suivants.

Charles-Daniel Maire
Ligue pour la lecture de la Bible,
ancien missionnaire


1 J. Comby, Deux mille ans d’évangélisation, Bibliothèque d’histoire du christianisme, n° 29, (Tournai, Paris: Desclée, Bégedis, 1992).

2 A. Lecerf, Les précurseurs de l’idée missionnaire en France aux XVIe -XVIIe siècle, Cahier missionnaire (Paris: SMPE, 1923).

3 Op. cit., p. 11.

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