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La transformation de l’intelligence

La transformation de l’intelligence

Paul WELLS*

« Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu… » (Romains 12.2)

Le monde présent a une façon de penser et de faire qui lui est propre. Cette façon de penser et de faire est contraire à ce qui est chrétien, considéré selon les normes de la Bible. Il arrive pourtant que le chrétien individuel, des chrétiens en groupe ou même dans l’Eglise soient tellement influencés, « contaminés », par les idées du monde qu’ils ne s’en rendent même plus compte.

En tant que chrétiens, nous savons que nous avons subi une transformation de l’intelligence. Le courant spirituel qui passe chez nous est différent, un peu à la manière du courant électrique qui varie d’un pays à l’autre. Que s’est-il passé ?

Sous l’effet du Saint-Esprit, notre esprit a été renouvelé. L’esprit est ce qui nous anime, nous fait vivre. L’esprit est proche du cœur qui exprime l’orientation de la vie d’une personne. L’esprit et le cœur sont des mots qui évoquent la relation avec Dieu, et cette relation est une relation de vie. Cette vie nouvelle change notre compréhension (notre intelligence) des choses, des réalités présentes dans notre environnement, change notre façon de les envisager et de les comprendre. Cette vie nouvelle influence, chez le chrétien, la nature de ses problèmes, des solutions qu’il envisage et le sens de son existence.

Autrement dit, à cause de son intelligence renouvelée, le chrétien a un comportement qui le distingue de la plupart de ses contemporains, parce que sa vie a un but, une motivation et une norme dont la nature est particulière.

L’esprit re-dynamisé par un cœur changé suscite une intelligence nouvelle de la manière de vivre. Rien n’est plus comme avant. La vie dans ses divers aspects fait l’objet d’une compréhension différente. Ce renouvellement de l’esprit, du cœur, de l’intelligence et de la compréhension s’applique non seulement à des individus, mais aussi à des groupes de chrétiens. Comment les Eglises se présentent-elles en tant que communautés spirituelles ? Si, dans un groupe de chrétiens, une majorité d’entre eux ne connaît pas le renouveau de l’esprit et le changement de cœur, il ne faut pas douter que l’intelligence de la vocation de ce groupe est atteinte et que la compréhension de sa raison d’être se met à intégrer des facteurs non-chrétiens. C’est ainsi que l’histoire de l’Eglise n’a été que trop marquée par des communautés qui, fondées à l’origine sur le message de l’Evangile, s’en sont éloignées progressivement.

Un groupe de chrétiens, une Eglise ou tout autre rassemblement, dès lors qu’il a connu une intelligence renouvelée de son identité, ne peut être, en principe, qu’animé par une vision chrétienne, appelée « vision chrétienne du monde » (world-view). Celle-ci détermine ses actions et contribue à sa croissance. Or, il est triste de constater que trop souvent, en pratique, on oublie et on agit dans les milieux chrétiens comme si tel n’était pas le cas.

Le danger, aujourd’hui, pour beaucoup de chrétiens et de groupes chrétiens, consiste à limiter ce changement de conception au domaine du ressenti, de l’expérience, à se méfier de l’intelligence ou à majorer le danger de « penser sa foi ». Malheureusement, il faut bien admettre que les expériences n’ont que peu d’incidence sur la façon de vivre.

Mon propos est donc d’examiner les différents aspects d’une intelligence renouvelée. 

Une intelligence renouvelée

L’esprit au sens d’intelligence humaine ne pose pas de problème de compréhension à la plupart des personnes ; pourtant, ce terme est très difficile à définir, tout comme le terme « homme » au sens d’être humain.

La notion d’esprit est étroitement liée à celle de personne. En définissant ce qu’est une personne, nous discernerons comment fonctionne l’esprit. Une personne douée d’un esprit intelligent est une personne apte à réfléchir, à décider et à réaliser un projet précis. L’esprit n’est pas simplement de la matière grise ; il est plutôt une réalité immatérielle enchâssée dans un corps matériel.

Pourtant, de nos jours, il est courant de considérer l’esprit de façon matérialiste, comme s’il était une simple entité mécanique. Cette conception pose plusieurs questions sur l’être humain :

Dans son livre Le concept de l’esprit (1949), Gilbert Ryle rejette le dualisme esprit-corps de Descartes, notion qui a marqué la philosophie occidentale : l’homme est comme une petite machine et l’esprit est le « fantôme » qui le gouverne. Ryle affirme que le fonctionnement de l’esprit n’est pas distinct des actions du corps. Ils ne font qu’un. Le terme « esprit » évoque les capacités de la personne et son aptitude à agir et à vivre dans le monde ordinaire.

Cette façon de voir les choses n’est pas loin de la manière concrète de présenter la personne humaine telle que nous la trouvons dans la Bible ; l’être humain est une entité ayant la vocation et la capacité de réagir face au monde créé.

La question est de savoir si nous agissons et réagissons d’une manière qui ressemble à celle de Dieu ? L’esprit a une dimension éthique. Notre langage quotidien l’indique dans nombre de ses expressions ; par exemple, on peut avoir : un bon/un mauvais esprit – un esprit mal tourné – de la présence d’esprit – une paresse/lenteur d’esprit – l’esprit à faire quelque chose – un état d’esprit – l’esprit ailleurs – un esprit de synthèse – un esprit logique – un esprit d’équipe, etc.

L’esprit et l’unité humaine

Des théologiens de traditions différentes comme Blaise Pascal ou R.S. Dabney sont d’accord pour affirmer que les principaux moteurs qui font agir l’être humain sont les passions. Ils n’étaient pourtant pas en opposition avec le point de vue des Réformateurs qui ont affirmé que l’intelligence a la primauté, que l’esprit évalue tout et juge de tout. L’esprit nous permet de comprendre ce que nous ressentons, ce que nous voulons, où nous allons, ce que nous disent nos corps. En effet, sans un esprit d’intelligence, nous ne pouvons pas comprendre ce que nous éprouvons que ce soit la peur, la joie ou l’intensité du danger.

Comment fonctionnent les différents éléments constitutifs de l’être humain en tant qu’entité unifiée ?

La révélation chrétienne nous apprend une chose qu’une perspective scientifique ignore, à savoir qu’en tant que personnes, nous avons un cœur qui nous motive. Tout comme l’esprit, le cœur est personnel. Les expressions abondent pour évoquer l’intelligence du cœur ; nous pouvons avoir : un cœur chaud/froid, le cœur léger/lourd, le cœur brisé, un cœur sincère, un cœur de pierre, un cœur d’or. On peut aussi agir de tout son cœur, en s’y mettant tout entier. C’est donc le cœur qui dirige l’être humain dans un sens personnel. La révélation chrétienne concrétise la relation d’alliance entre Dieu et l’homme. Elle relie les cœurs et crée des oppositions entre des cœurs – un cœur endurci contre Dieu indique un rejet de Dieu.

C’est le cœur qui assure l’unité entre l’esprit, le corps et la volonté : le cœur est dans l’esprit, la volonté et les émotions sont dans le corps et dans la manière dont nous nous en servons. Tous ont une unité de direction : c’est le cœur qui la fournit.

Cette unité est de nature transcendante, liée à Dieu et déterminée par la relation qui existe avec lui : on est en harmonie avec Dieu ou en désaccord avec lui[1] [1].

Des fantômes privés d’esprit ?

Quelle que soit l’appellation choisie pour décrire ce phénomène, on est généralement d’accord pour penser ou pour reconnaître que, de nos jours, les sentiments, la conscience de soi et le désir de se réaliser sont les facteurs qui poussent la volonté à l’action.

Si « ça ne m’intéresse pas », « je ne serai pas motivé » pour agir. Si « ça me va », un sentiment positif m’incitera à m’investir. Ce sont les émotions qui nous dominent et nous poussent à faire nos choix, à déterminer nos motivations dans nos plaisirs, nos loisirs ou même dans une certaine « culture de la pauvreté » dans laquelle l’individu se désintéresse de tout et se marginalise.

Le règne du sentiment-roi se manifeste aussi dans la vie chrétienne et dans le culte de l’Eglise : la louange y domine et les moments de convivialité sont plus appréciés que l’étude biblique ou telles autres activités jugées peu gratifiantes. Les gens qualifient ce qu’ils font de « service du Seigneur », alors qu’en réalité, cela cache plutôt la recherche d’un bien-être personnel. Ne serait-ce pas une des raisons de la rareté des vocations au ministère pastoral ou missionnaire, et cela même chez les évangéliques ?

On observe aussi un certain esprit anti-intellectuel dans les milieux chrétiens. John Stott l’a remarqué il y a des années dans un petite brochure intitulé Your Mind Matters :

« Le fait que l’esprit de l’homme soit déchu ne peut, en aucun cas, servir de prétexte pour que l’homme se détourne de la pensée et se réfugie dans l’émotion, puisque l’émotionnel de la nature humaine est tout autant déchu. En effet, le péché a des effets encore plus dangereux sur notre capacité à sentir que sur nos facultés de penser, la vérité révélée pouvant contenir et diriger plus facilement nos opinions que nos expériences. »

Il est plus difficile à l’esprit et à l’intelligence qu’aux sentiments de s’échapper de la réalité vécue. Il est évident que, de nos jours, bon nombre de chrétiens renâclent à user de leur intelligence. Ils préfèrent se laisser guider par les émotions/sentiments et semblent s’interdire de rechercher les fondements de leur opinion sur quoi que ce soit. Pour certains même, leurs sentiments règnent tellement en maîtres qu’ils ne peuvent pas accepter des enseignements pourtant clairement enseignées par l’Ecriture et y font même barrage.

Bon nombre de chrétiens avancent ainsi sur les voies du monde, leur mentalité n’étant pas renouvelée. Leur intelligence est comme stérile, car elle n’est pas transformée et enrichie par la vérité biblique.

L’esprit, créé et déchu

Quelles sont les caractéristiques d’une intelligence renouvelée ? Dans l’absolu, il est impossible de le savoir. En effet, comment pourrions-nous concevoir la vie autrement qu’avec des pensées atteintes par le péché, la douleur ou la crainte ; cela est aussi impossible que de vivre sans la perspective de la mort.

Dieu s’adresse à nos intelligences de manière rationnelle au travers de la création qui nous parle avec « un langage sans paroles » (voir Ps 19.1-4 ; Rm 1. 18-21). L’homme connaît Dieu et il choisit de nier cette connaissance.

Les qualités de l’esprit de l’homme sont la sainteté, la justice et l’amour de la vérité (Ep 4.24, Col 3.10). Ce sont les conditions pratiques nécessaires à l’accomplissement du grand commandement, le commandement de la création : « Aime le Seigneur de tout ton cœur, de tout ton esprit, et de toute ta force, et aime ton prochain comme toi-même ».

Imaginez ce que serait la force nucléaire si elle était conçue et utilisée avec des préoccupations de sainteté, de justice et d’amour ! Dans un monde où l’honnêteté serait à l’honneur, nous n’aurions même pas besoin de clés ! L’esprit de l’homme serait entièrement porté par le désir de servir Dieu et son prochain dans des relations empreintes d’amour.

L’esprit déchu dont l’intelligence est infectée est celui que ne reçoit pas les choses de Dieu. Pourquoi ? Parce qu’il est centré sur lui-même et rejette la connaissance de Dieu. L’apôtre Paul utilise les expressions « le vieil homme » ou « l’homme naturel » pour faire comprendre que l’esprit déchu n’est autre que l’homme déchu considéré du point de vue de ses capacités de réflexion. « L’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, puisque c’est spirituellement qu’on en juge. » (1 Co 2.14) L’esprit déchu correspond à un cœur qui se détourne de Dieu.

Un être humain ne peut regarder que dans une seule direction car il n’a pas une vision de 360°. S’il regarde dans une direction, il ne peut pas regarder dans la direction opposée sans tourner la tête. Conclusion ? Le cœur se détourne de Dieu puisque l’intelligence n’est pas orientée vers Dieu.

Pourtant, quoique déchu, l’esprit de l’homme est toujours un esprit marqué par une intelligence qui a été créée. Il demeure en lui des restes de la dignité et de la noblesse de la création. L’homme continue à soupirer après une vraie expérience spirituelle, la justice et la vérité ; il est toujours capable de différencier la beauté de la laideur, le bien du mal, ce qui est bon de ce qui ne l’est pas. Telle est la raison pour laquelle l’être humain a deux facettes : il est capable du meilleur comme du pire.

La nature déchue touche tout l’être humain, son cœur, son intelligence, sa volonté, son corps. C’est une erreur de faire résider dans la chair l’origine de la chute ou du péché. Lorsque Paul parle de la personne naturelle, il évoque aussi des problèmes qui concernent l’esprit : l’égoïsme, l’ambition, l’orgueil, etc. Pour illustrer que le péché est enraciné dans nos cœurs et touche à tout notre être, Augustin parlait de l’orgueil, Calvin du manque d’esprit d’adoration, Barth de notre paresse en ce qui concerne les choses de Dieu.

Un esprit christique

Deux réalités caractérisent un esprit renouvelé en intelligence. Jésus, le deuxième Adam, le Fils de Dieu incarné, est l’homme nouveau. Cela signifie qu’il incarne une nouvelle forme d’humanité, une nouvelle entité humaine, avec une intelligence nouvelle lui permettant de comprendre la réalité de notre monde.

1. La vie de Jésus est, pour nous, le modèle de l’humanité, la vraie, celle qui est destinée à la résurrection et à la vie éternelle. Jésus est le modèle qui nous fait comprendre que le but de la connaissance, c’est la sagesse. L’esprit de Christ n’est pas celui d’un grand scientifique ou d’un grand musicien, mais un esprit qui nous apprend en quoi consiste la vraie sagesse. Jésus homme nous a montré en quoi consiste la vraie humanité. Voici quelques-unes de ses nombreuses facettes : 

2. Dans son humanité, Jésus est « une personne pour les autres ». Pour Calvin, Christ est médiateur non seulement dans sa divinité, mais aussi dans son humanité. Son obéissance active et passive dans la mort et la vie nouvelle sont le fondement de la vie d’autres. Christ représente d’autres personnes qui sont unies à lui dans une nouveauté de vie. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Co 5. 17)

Ainsi Christ réconcilie l’humanité avec Dieu, et la renouvelle.

3. Comment cela se passe-t-il ? Comment notre intelligence est-elle renouvelée ? En « possédant Christ ».

Pour être justifiés et sanctifiés, il convient d’abord de trouver Christ et, en quelque sorte, de le posséder. Le chemin qui conduit à un esprit renouvelé passe par un cœur renouvelé. La régénération est le germe de la vie nouvelle que l’Esprit Saint plante dans le cœur. Elle nous fait changer de direction et étend son influence jusque dans l’esprit, les sentiments, la volonté et même, en dernier lieu, dans le corps au fur et à mesure du renouvellement de la personne, alors que le corps physique, lui, est en déclin.

Personne ne peut connaître l’Evangile et en comprendre le message sans y consacrer toute sa personne. Il y a là quelque chose de mystérieux. L’Esprit applique la Parole au cœur ; et, en conséquence, l’intelligence est illuminée, éclairée comme quand on allume une lampe dans un lieu où il fait noir. Le Saint-Esprit illumine la vérité de la Parole écrite d’une manière incompréhensible pour l’incrédule. Le ministère de l’Esprit est de sceller la vérité de Dieu dans le cœur et dans l’intelligence des siens (Jn 16. 13-16).

Là où cette illumination se produit, tout se voit sous un autre jour.

Paramètres de la transformation

L’intelligence renouvelée a deux foyers définis dans l’Ecriture ; le second complète, en quelque sorte, le premier.

1. Le déjà et le pas encore. Tous les domaines de la vie du chrétien sont soumis à la double perspective de ce qui est déjà et de ce qui n’est pas encore. Ceci signifie que l’esprit chrétien est impliqué dans un processus dynamique de transformation.

Dans le Nouveau Testament, le déjà et le pas encore concernent aussi bien toute la vie d’une personne que le monde dans lequel elle vit. Ils s’appliquent :

L’esprit chrétien a une intelligence de ce qui évolue dans cette double perspective et concerne : le passé, le présent et le futur. Autrement dit, la transformation de la personne a déjà commencé, elle se continue et des progrès peuvent être observés. Le contraste entre l’ancien esprit, le nouvel esprit et l’esprit futur est radical. L’esprit du futur, tout comme la personne du futur, ressuscitera et connaîtra une nouveauté totale dans une nouvelle création.

L’Alpha et l’Oméga. Christ est à la fois le début et la fin du processus de renouveau. Cette expression prend son origine en Esaïe 41 et 43 : elle signifie qu’il n’y a pas d’autre Dieu que celui qui précède le début et persiste après la fin. Dans l’Apocalypse, elle est utilisée trois fois pour parler du Christ qui était, qui est et qui vient (Ap 1.8, 21.6, 22.13). Elle évoque l’accès à l’arbre de vie et aux eaux de la vie accordée par Jésus-Christ : « Que ceux qui ont soif viennent à moi ».

Les rabbins ont utilisé cette expression – le début et la fin de l’alphabet, le premier mot et le dernier – pour signaler que Dieu est le Seigneur de toute la réalité, le « Tout-puissant » et que toutes choses trouvent leur sens en lui.

La personne dont l’intelligence est transformée est celle qui perçoit dans toute la réalité la volonté de Dieu et qui fait ce qui est « bon, agréable et parfait » (Rm 12. 2). Le mot clé est « transformation », en contraste avec celui de « conformité ».

Un esprit renouvelé est un esprit qui ramène tout au service de Jésus-Christ ; c’est là le but de la vie. Tout dans la création lui appartient et rien n’échappe à son œuvre de renouveau.

L’esprit renouvelé : quatre tests

Le défi d’une vie transformée consiste à ressembler vraiment et en réalité à l’admirable Seigneur Jésus ! Comment ? En cherchant à ressembler à l’humanité qu’il a incarnée de façon parfaite. Nous ne sommes pas encore parfaits et, pour cette raison, nous sommes engagés dans une lutte à mort entre le peccator, le péché qui persiste en nos personnes et le justus, la justice que nous possédons en Christ.

Le chrétien, avec l’aide de l’Esprit et à cause de la transformation qu’il a effectuée en lui, vit avec une intelligence renouvelée qui considère tout ce qui est en lui et autour de lui d’un œil critique, signe de son désir de ne pas se conformer au monde présent.

Voici quatre tests d’une intelligence renouvelée, d’une mentalité dirigée par Dieu et informée par sa Parole :


[1] [2] Voir, à ce sujet, les idées de H. Dooyeweerd.