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La collégialité dans la pensée de la réforme

La collégialité dans la pensée de la réforme

Léopold SCHÜMMER*

Depuis Vatican II, le mot collégialité, utilisé jusqu’alors uniquement dans quelques revues théologiques, apparaît souvent dans la grande presse et à la radio. Et presque toujours dans la compagnie des évêques. On parle de collégialité des évêques, de collégialité épiscopale.

 

Au Concile de Vatican II, la collégialité a été envisagée quasi exclusivement en ce qui concerne l’organisation de l’Eglise et les rapports juridiques à l’intérieur de l’institution. Mais la collégialité exprime des aspects plus profonds et mystérieux. Pour saisir tout le sens de cette idée, il faut en tracer brièvement l’histoire.

 

Dom B. Botte a remarqué, avec raison, que la collégialité est un néologisme et qu’il serait vain de lui chercher un équivalent dans le Nouveau Testament. Remarquons aussi – et la suite de l’étude le montrera – que ce terme forme quasi un système, une doctrine englobante impliquant de nombreuses idées néotestamentaires.

 

Ce mot, sans sa forme originelle russe sobornost, a été introduit en France par les philosophes religieux et les théologiens orthodoxes russes, anciens professeurs de l’Université de Moscou, fuyant la révolution de 1917. C’est en 1951, dans la revue belge Irénikon, que le père Yves M. Congar suggéra de traduire sobornost par collégialité. Ce fut son entrée dans la langue française. Le philosophe religieux russe Nicolas Berdiaeff définit ainsi notre mot:

 

“L’idée orthodoxe russe de la sobornost ou conciliarité a été définie principalement par Khomiakov pour lequel elle était indissolublement liée à la liberté et à l’amour. La conciliarité ecclésiastique n’est pas une affaire d’autorité, fût-ce l’autorité du concile d’évêques ou même des conciles œcuméniques, mais bien le fait pour le peuple des fidèles de se trouver en état de communion et d’amour réciproques, en même temps que de communion avec le Saint-Esprit.”1 [1]

 

Théologien orthodoxe russe, l’archiprêtre Serge Boulgakov écrit:

 

“On pourrait encore traduire sobornostpar symphonicité, unanimité. L’orthodoxie, disait Khomiakov, s’oppose à la fois à l’autoritarisme et à l’individualisme; elle est un unanimisme, une synthèse de l’autorité et de la liberté dans l’amour qui rassemble les croyants.”2 [2]

 

Mgr Charles Moeller, qui fut directeur de l’Institut œcuménique de recherches théologiques de Tantur (Jérusalem), nous a laissé cette explication: “Collégialité signifie la communion organique et pneumatologique de tous, pasteurs et laïcs, dans l’Eglise, peuple de Dieu.”3 [3]

 

Dans ces trois définitions, deux notions se retrouvent: l’œuvre du Saint-Esprit et la communion, au sens le plus large.

 

Il me plaît de relever ces mots de Serge Boulgakov, qui exprime si bien la collégialité: symphonicité et unanimité; et ce lien, exprimé par Khomiakov: la collégialité est indissolublement liée à la liberté et à l’amour.

 

C’est, sous une autre forme, redécouvrir la synthèse exprimée par saint Paul: “Le Seigneur, c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté.” (2 Co 3:17)

 

Ne pas saisir l’œuvre essentielle et permanente du Saint-Esprit, qui constitue, maintient et développe l’Eglise, peuple de Dieu, corps du Christ pour son Epouse, née le jour de la Pentecôte dans le don du Saint-Esprit. L’Eglise, corps du Christ toujours actualisé par le Saint-Esprit, se maintient dans la vie et se développe vers son terme, la Parousie ou retour du Christ, par le Saint-Esprit.

 

C’est le Saint-Esprit qui établit la collégialité de l’Eglise militante, sur la terre, et de l’Eglise triomphante, dans le ciel. C’est le Saint-Esprit qui établit la collégialité de tous les ministères et de tous les charismes.

 

Dans le sens de communion organique et pneumatologique de tous dans l’Eglise, peuple de Dieu, la collégialité est un élément constitutif de la pensée réformée. On y trouve l’idée, mais pas le mot. L’absence du mot s’explique aisément: l’expression sobornaja cerkov, d’où vient le mot sobornost, est la traduction en slavon de catholica ecclesia du Symbole de Nicée.

 

Quant à la pensée de l’idée, si conforme au Nouveau Testament et à la pensée des Pères de l’Eglise ancienne, elle s’explique par l’influence considérable des premiers Pères de l’Eglise sur la pensée de Calvin et donc sur la pensée réformée.

 

C’est, en effet, la Réforme calviniste que nous examinons. Pour prouver que la collégialité est un élément constitutif de la pensée réformée, je citerai quelques passages de L’Institution chrétienne(I. C.) de Calvin, de la Confession de foi des Pays-Bas (Belgica), de la Confession de foi helvétique postérieure(Helvetica), et du remarquable théologien calviniste du XXe siècle, Auguste Lecerf. Ces citations se diviseront en quatre paragraphes, concernant la collégialité:

  • du Christ total;
  • de l’Eglise militante et de l’Eglise triomphante;
  • des chrétiens, prêtres du sacerdoce universel;
  • des ministères et de charismes.

 

I. La collégialité du Christ total, Tête et Corps

 

I. C.4 [4] , III.I.3: “A ce même but tend le mariage sacré, par lequel nous sommes faits chair de sa chair et os de ses os, et comme un avec lui (Ep 5:30). Or il ne s’unit avec nous que par son Esprit, et par la grâce et vertu de cet Esprit, il nous fait ses membres pour nous retenir à soi et pour être à son tour possédé de nous.”

I. C., IV.I.4: “il n’y a nulle entrée en la vie permanente, sinon que nous soyons conçus au ventre de cette mère (l’Eglise), qu’elle nous enfante, qu’elle nous allaite de ses mamelles…”

Article XXVII de la Belgica5 [5] : “nous confessons une seule Eglise catholique et universelle… a été dès le commencement du monde et sera aussi jusques à la fin: comme il appert pour ceci: c’est assavoir que Christ est Roy éternel: il s’ensuit de là qu’il ne peut estre sans subiets et ceste saincte Eglise est maintenue de Dieu contre la rage de tout le monde, et ne sera iamais destruite ia-soit (bien-que) pour quelque temps elle soit bien petite en apparence aux yeux des hommes, et quasi comme esteinte.”

Chap. XVII de l’Helvetica6 [6] : “elle est appelée le corps de Christ puisque les croyants sont membres vivants du Christ, leur Chef… En effet, comme personne n’a été sauvé hors de l’arche de Noé, lorsque le monde a péri par le déluge, nous croyons de même qu’il n’y a aucun salut assuré en dehors du Christ, qui s’offre dans l’Eglise comme le bien des élus.”

 

II. La collégialité de l’Eglise militante et l’Eglise triomphante

 

I. C., IV.I.7: “L’Ecriture sainte parle de l’Eglise en deux sortes… telle qu’elle est en vérité… Et alors non seulement elle parle des saints qui habitent sur la terre, mais de tous les élus qui ont été depuis le commencement du monde… Souvent le nom d’Eglise signifie toute la multitude des hommes (faisant) une même profession d’honorer Dieu et Jésus-Christ… En cette Eglise il y a plusieurs hypocrites mêlés avec les bons, qui n’ont rien de Jésus-Christ hors le titre et l’apparence…”

 

Chap. XVII de l’Helvetica7 [7] : “L’Eglise peut être considérée comme Eglise militante ou comme Eglise triomphante. La première combat encore sur la terre et luitte contre la chair, le monde et le princie de ce monde, c’est-à-dire le diable, comme aussi contre le péché et la mort. la seconde, au ciel, est délivrée de ses combats et a triomphé de tous ses ennemis; elle vit dans la joie devant Dieu. Cependant ces deux Eglises ont entre elles une conjonction et une vraie communion.”

 

Auguste Lecerf commente ainsi cet aspect de l’ecclésiologie de Calvin: “La synthèse entre la notion d’Eglise invisible et celle d’Eglise visible est assurée par la doctrine du Corps mystique du Christ. Chez Calvin, l’Eglise invisible et l’Eglise visible ne sont ni confondues ni séparées, elles sont logiquement distinguées et organiquement unies.”8 [8]

 

Calvin est tellement convaincu de la collégialité de l’Eglise militante et de l’Eglise triomphante que, parlant du ministère d’amour des saints trépassés, il affirme qu’ils prient pour nous; tout en précisant avec netteté: “Bien que nous concédions qu’ils prient… pour nous, néanmoins il ne s’ensuivra pas qu’ils quittent leur repos pour se distraire çà et là, en ayant soin des choses terrestres, encore moins qu’ils doivent être pour autant invoqués.”9 [9]

 

La tradition réformée du XVIe et d’aujourd’hui affirme clairement cette collégialité en reprenant lors de la cène l’antique prière: “Avec l’Eglise universelle, avec les anges et toute l’armée des cieux, avec la grande nuée des témoins, en une commune allégresse nous exaltons et nous magnifions ton nom glorieux.”10 [10]

 

III. La collégialité des chrétiens, prêtres du sacerdoce royal

 

C’est certainement l’aspect de la collégialité qui, en principe plus qu’en fait, a été le mieux transmis dans nos Eglises.

 

Chap. XVIII de l’Helvetica: “Les apôtres désignent comme sacrificateurs tous ceux qui croient en Christ; non en référence au ministère mais parce que, par le Christ, tous les croyants ont été faits rois et sacrificateurs, et peuvent offrir à Dieu des sacrifices spirituels. Le sacerdoce et le ministère sont donc des choses fort différentes. En effet, le premier, comme nous venosn de le dire, est commun à tous les chrétiens; mais il n’en est pas de même du second.”

 

IV. La collégialité des ministères et des charismes

 

La Réforme calviniste a très peu, sinon pas abordé le problème des charismes. Et pourtant cette dimension de la collégialité est essentielle. Il y a, me semble-t-il, deux raisons à ce silence et à ce funeste vide.

 

Il y a, d’abord, une raison théologique. Calvin, maître incontesté de cette tradition, estimait que la puissance de guérir, d’accomplir des miracles et de chasser les démons n’avait été donnée qu’aux apôtres et n’était pas transmissible. Les apôtres seuls possédaient ce don, car seuls il étaient les “notaires jurés du Saint-Esprit”11 [11] , c’est-à-dire ceux qui devaient prouver que le message du Christ, qu’ils transmettaient, était vrai.

 

Il y a ensuite une raison psychologique. Calvin, homme aspirant par nature à se consacrer à l’étude, mais devenu homme d’action par contrainte divine, avait en horreur tout ce qui ressemblait à l’excès, à la démesure, au déséquilibre, et craignait tout ce qui risquait de mener à l’illuminisme.

 

La tradition réformée reconnaît quatre ministères: les pasteurs, successeurs des apôtres, les docteurs, successeurs des prophètes, les anciens et les diacres.

 

C’est au niveau des rapports des Eglises locales entre elles et des ministères entre eux que la collégialité a été le mieux pensée et vécue La notion d’égalité, qui revient sans cesse, ne supprime ni l’autorité ni l’ordre: les Eglises réformées ont connu et connaissent des doyens, des surveillants, des présidents et des évêques (Eglise réformée hongroise en Hongrie, Yougoslavie, Croatie, Roumanie…).

 

Art. XXXI de la Belgica12 [12] : “Quant aux Ministres de la parole en quelque lieu qu’il soyèt, ils ont une mesme puissance et authorité, estans tous Ministres de Iesus Christ seul Evesque universel et seul chef de l’Eglise: et pourtant nulle Eglise n’a aucune authorité ny domination sur l’autre pour y seigneurier…”

 

Art. 1 du Synode tenu à Emden le 4 octobre 1571: “Nulle Eglise ne pourra pretendre domination ou preeminence sur les autres Eglises, ne Ministre sur autres Ministres, Anciens sur Anciens, Diacres sur Diacres, ains (mais) se donneront garde de tout soupcon et occasion.”13 [13]

 

Chap XVIII de l’Helvetica: “Or une même ét égale autorité et charge sont données à tous les ministres dans l’Eglise. il est certain qu’au commencement les évêques, ou anciens, gouvernaient l’Eglise en une activité commune. Nul ne s’élevait au-dessus d’un autre ni ne s’arrogeait une plus grande autorité ou domination sur les autres anciens. En effet, ils se souvenaient des paroles du Seigneur: Luc 22:26.”14 [14]

 

Il y a un autre point où la collégialité a été fermement pensée et vécue. Jamais, dans la tradition réformée, l’Eglise n’a été conçue comme une société juridique et cléricale, aboutissant à la division en Eglise enseignante et Eglise enseignée. Jamais la fonction pastorale ne s’est exercée au-dessus de l’Eglise ou sur l’Eglise, mais dans l’Eglise et avec l’Eglise.

 

Avant d’en venir aux conclusions, il convient de préciser un principe sociologique découlant de la collégialité: le principe de subsidiarité. Selon ce principe, chacun des membres de la communauté doit exercer sa propre tâche et pourra, mais seulement quand il ne lui est pas possible de faire autrement, se laisser remplacer par un autre, qui, à son tour, a l’obligation de subvenir au défaillant.

 

C’est le pape Pie XI, dans l’encyclique Quadragesimo anno (1931), qui formula le premier le principe de subsidiarité comme règle fondamentale et classique de toute vie communautaire:

 

“Dans la philosophie sociale, ce principe très important demeure fixe et ferme, et il ne peut être ni ébranlé ni changé: ce que les hommes peuvent accomplir par leur propre force et leur propre industrie, il n’est pas légitime de leur enlever et de le confier à la communauté. De même, il est injuste de remettre à une société plus grande et supérieure ce qui peut être fait ou accordé par des communautés moindres et inférieures; c’est en même temps un grave dommage et une perturbation de l’ordre normal. Toute action sociale, en effet, doit apporter, par sa force et sa nature, de l’aide aux membres du corps social, mais jamais les détruire et les absorber.”15 [15]

 

L’application de ce principe – chacun des membres de la communauté doit exercer sa propre tâche et la solidarité joue, quand il est défaillant – est d’une urgente nécessité dans les Eglises réformées.

 

Qui n’en est convaincu? La tendance à la centralisation ne risque-t-elle pas de limiter la tâche propre des Eglises locales et des Eglises régionales?

 

La pratique du culte réformé, qui apparaît comme chasse gardée du pasteur, souvent seul célébrant, ne risque-t-elle pas de nier le sacerdoce commun des chrétiens et d’uniformiser les expressions et manifestations de l’adoration?

 

La tendance à ne tenir compte que du ministère pastoral – j’en veux pour preuve la prolifération, dans les faits ou les projets, des ministères pastoraux spécialisés – ne risque-t-elle pas de nier l’existence du ministère des presbytres et des diacres et d’empêcher la libre éclosion des charismes?

 

L’oubli fréquent dans la foi et la piété de la communion ou conjonction des deux Eglises – militante et triomphante – ne risque-t-il pas d’appauvrir l’Eglise militante sur la terre et de limiter sa vision et son champ d’espérances et d’actions?

 

La pratique du dialogue fraternel presque uniquement avec les Eglises dites historiques – catholique romaine, orthodoxes et issues de la Réforme – ne risque-t-elle pas de nier fondamentalement la collégialité et ainsi de refuser le titre d’Eglises aux autres communautés qui se revendiquent du Père, du Fils et du Saint-Esprit?

 

Et finalement l’impossibilité où se trouvent ceux que l’on nomme charismatiques de vivre et d’exprimer leurs dons au sein de nos communautés, dans le bon ordre et la modération, ne relève-t-elle pas de notre inconscient refus de la libre action du Saint-Esprit? Ce sont autant de questions, que je me pose, avant de les poser à mes lecteurs.

 

Conclusion

Voici quelques conclusions Le XVIe siècle aurait parlé de thèses.

1.L’Eglise chrétienne, réformée, pour vivre la collégialité, impliquée fondamentalement dans sa théologie, doit redécouvrir la puissance toujours actuelle et contraignante du Saint-Esprit et en dégager toutes les implications.

2.Elle doit se rappeler et enseigner que c’est le Saint-Esprit, invoqué et respecté, qui réalise la communion de la Tête et du Corps de Christ. Sans la présence du Saint-Esprit, l’Eglise n’est qu’une société parmi les autres.

3. L’Eglise devrait reprendre conscience – dans sa foi, sa piété et son culte – de la communion de l’Eglise militante et de l’Eglise triomphante. Cette redécouverte – vécue surtout dans la cène dominicale – pourrait ouvrir un champ insoupçonné de renouveau (singulier et pluriel).

4.Elle devrait redonner vie et vigueur aux ministères des presbytres et des diacres, en précisant leurs charges et prérogatives. Le ministère des diacres m’apparaît le cadre approprié des ministères spécialisés.

5.L’Eglise devrait, avec patience et paix, dans la liberté et l’amour, redécouvrir la place des charismes dans la communauté et en préciser les modalités d’expression.

6.Elle devrait, quelles que puissent être les pressions de la société, maintenir que les pasteurs, successeurs des apôtres, ont pour charge l’administration de la Parole, des sacrements et du service des clefs (cure d’âmes).

7. L’Eglise devrait permettre au sacerdoce universel de s’exprimer et de s’épanouir, non seulement dans la forme démocratique de ses institutions, mais aussi – ne faudrait-il pas dire surtout? – dans son culte, qui est la plus haute expression de sa vie. Puissions-nous vivre davantage la collégialité, en étant le peuple des fidèles en état de communion réciproque et de communion avec le Saint-Esprit.


* Le pasteur L. Schümmer est professeur honoraire à la Faculté universitaire de théologie protestante de Bruxelles et maître de conférences honoraire à l’Université de Liège.

1 [16] N. Berdiaeff, Royaume de l’Esprit et Royaume de César (Neuchâtel: Delachaux & Nestlé, 1951), 114.

2 [17] S. Boulgakov, L’orthodoxie (Paris: Librairie Félix Alcan, coll. Les Religions, 1932), 84.

3 [18] C. Moeller, L’Eglise de Vatican II (Paris: Cerf, Unam Sanctam 51 b, 1967), 119 note 2.

4 [19] L’Institution de la religion chrétienne de 1560 (Ed. Kerygma/Farel

5 [20] “Confession de foi faicte d’un commun accord par les fidèles qui conversent es pays bas, lesquels désirent vivre selon la pureté de l’Evangile de nostre Seigneur Iesus Chrisqt. M. D. LXI. réimprimé textuellement par Jules-Guillaume Fick. Genève MDCCCLV”, p. 23.

6 [21] La Confession helvétique postérieure (texte français de 1566). Introduction et notes par Jacques Courvoisier. (Neuchâtel: Ed. Delachaux & Niestlé, 1944), 95, 98-99. Nouvelle traduction par D. Cobb.

7 [22] Ibid., 94.

8 [23] Etudes calvinistes (1949) réédité (Aix-en-Provence: Ed. Kerygma, 1999), 56.

9 [24] I. C., III.XX..24.

10 [25] ERF Liturgie (Paris: Berger-Levrault, 1963), 36.

11 [26] I. C., IV.VIII..9.

12 [27] Op. cit., 26.

13 [28] Die Akten der Synode der Niederländischen Kirchen zu Emden von 4.-13 Oktober 1571 (Herausgegeben von J.F. Gerhard Goeters. Neukirchener Verlag Neukirchen-Vluyn, 1976), 15.

14 [29] Op. cit., 108.

15 [30] Cité par Otto Karren in L’Eglise de Vatican II (Unam Sanctam 51), 576-577-A A S 23 (1931), 203.